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yannick a écrit :Une question que je me suis posée à ce propos. Lorsque la ville de Paris a lancé la construction d'un seul coup d'un seul (ou presque) de son réseau métro initial.... ils avaient des sous ?
nanar a écrit :Attention, Yannick, tu nous parles d'une époque où les transports en commun urbains et les chemins de
fer étaient rentables, mais où le personnel travaillait 72 heures par semaine, sans congé payé.
C'était également le cas des ouvriers (en partie des gens venus de la mine) qui ont construit les tunnels.
Quand à Mr Fulgence Bienvenüe, né en 1852, il bossait encore en 1925.
C'est après la première guerre mondiale qu'on est passé dans l'ère des services publics payants mais déficitaires.
Sinon, effectivement, environ 90 km de construits et mis en exploitation entre 1898 et 1914.
19 mois pour cosntruire la ligne 1
Les travaux pour faire traverser le canal St Martin au souterrain de la ligne 9 ont été fait en 60 jours
yannick a écrit :Et pourtant à l'époque ils n'avait ni les machines, ni les outils, ni les matériaux qu'on a maintenant... Je ne dis pas qu'ils avaient rien (ils ont même gelé la berge de la Seine...), juste qu'on a fait des progrès sur tous ces sujets là depuis.
Le contexte économique et technologique était très différent, à n'en pas douter. Par contre, à l'époque, l'argument "on a pas les sous" ne pouvait pas passer parce que... les gens avaient besoin des TC, ils n'avaient pas de moyen de substitution, à part ne pas se déplacer. Quand on a pas le choix, on a pas le choix.[hr][/hr]Et désolé de polluer ce topic. Un admin peut-il extraire les derniers posts dans une autre discussion ?
Effectivement, l'amélioration des conditions de travail a fait du mal aux compagnies privées mais j'espère que personne ne souhaite un retour en arrière...
L'autre élément, je suis d'accord avec Yannick, c'est le fait que les alternatives efficaces n'existaient pas. Enfin, ce qui a vraiment mis à mal les réseaux urbains, c'est les conflits mondiaux. Dès la première guerre mondiale, des réseaux comme Lyon ont perdu du matériel. On a enchainé ensuite avec la crise de 1929... Entre temps, la concurrence routière se développait (pas trop à l'époque, quand même
). Il restait que les lignes ou réseaux bénéficiaires se faisaient de plus en plus rares. Hormis quelques exceptions aujourd'hui (TGV ?), il est inenvisageable d'imaginer des compagnies privées assumer seules le financement et l'entretien des infras sans mettre la clé sous la porte...A +
Amaury


), d'où les guillemets. 

