Mouais, je suis pas convaincu, pourtant j'ai bien connu les deux époques (abonnement scolaire au fond du cartable à l'époque...). Valider à chaque montée n'est pas plus compliqué que de dire bonjour au conducteur, surtout avec les cartes sans contact, et ça permet :
1) de faire des statistiques
2) de mettre un peu la pression sur les fraudeurs pas courageux
3) de penser à son abonnement (i.e. penser à le prendre, penser à le recharger, penser à acheter un ticket quand on l'a oublié chez soi...)
Le point 3 est sans doute le plus important : il me paraît plus choquant de mettre un PV à quelqu'un qui est de bonne foi mais étourdi, que de mettre un petit PV de 5 € à quelqu'un qui est monté sans valider. (Parce que en parlant de comportements asociaux, ne pas valider sa carte alors qu'on passe devant un valideur, juste parce qu'on n'est pas d'accord avec la règle....).
Je vais en rajouter un 4ème, tiens :
4) aider le C.R. à justifier le "R" dans l'intitulé de son poste (et rémunéré, si j'ai bien compris). Car il me semble qu'une partie du boulot du receveur est de dire aux gens qui ne paient pas qu'ils doivent redescendre. Pas forcément les forcer à descendre (ce sera plutôt le travail des APIC), mais le leur demander, ça ça fait partie du boulot du receveur, il me semble. D'après Transdev : "Le conducteur est aussi receveur, cela signifie qu’il gère la vente des titres de transports et vérifie que ceux-ci sont bien validés."
La seule opposition qu'on peut trouver à ça, c'est que quand on ne respecte pas la MPA, il est parfois difficile de valider mon ticket. Ca m'est arrivé une fois où j'ai du monter, faute de place, par l'arrière dans un bus blindé...[br]
: Vendredi 25 Février 2011 à 22:27:09[hr][/hr]Bon sinon, ce soir, montée d'une équipe d'APIC dans une voiture du métro à Gorge de Loup. C'est bon ça : j'imagine déjà le gars qui voit les APIC sur le quai, qui décide de ne pas descendre pour ne pas être contrôlé, et qui se fait avoir.

Mais bon, je suppose qu'ils sont rarement sur le quai pour le contrôle à la descente, et que le fraudeur professionnel, lui, le sait.