Flexy a écrit :Bonjour Pour les lignes de trolley 7 et 3 c'est ok elles seront modifiées autour du 20 février (vacances scolaires ) d'autres choses sont étudiées,il faut attendre
Trains, trams, bus: ce qui va changer en 2013
Par Julien de Weck.
Le 9 décembre, les réseaux de transports CFF, TPG et les mouettes genevoises augmentent la cadence. Pas de retour ni du tram 13 ni du tram 16..
Michèle Künzler, conseillère d'Etat chargée du Département de l'intérieur, de la mobilité et de l'environnement (DIME), a présenté ce mardi matin 30 mesures d'améliorations (visibles dans notre diaporama) en faveur des transports collectifs genevois en présence de Blaise Hochstrasser, patron de la direction générale de la mobilité (DGM), David Favre, secrétaire général adjoint (DIME), François Gabatin, chef du trafic régional des CFF, Guy Larmanjat, président du GLCT-transports publics transfrontalier, Roland Bonzon, directeur général des TPG et Laurence Auque-Bouchez, directrice administrative des mouettes genevoises SMGN.
Ci-dessous, le résumé de la conférence de presse tenue ce matin Salle des Fiefs à l'Hôtel-de-Ville.
Bilan 2012 et améliorations 2013
8h50 Les présentations faites, place au menu. L'assemblée va présenter les résultats de son évaluation annuelle des réseaux de transports collectifs genevois et vous informer des mesures d'améliorations qui seront introduites dès le 9 décembre 2012.
Gros dossier, le nouveau réseau TPG mis en place le 11 décembre dernier a offert une hausse de 25% des prestations, ce qui a engendré des problèmes, mais aussi une offre augmentée dans les communes suburbaines. (Consulter notre dossier Nouveau réseau TPG ici) Les dysfonctionnements qui ont suivi le lancement du nouveau réseau avaient obligé le DIME a mettre en place une cellule d'accompagnement regroupant les acteurs de la mobilité afin de rectifier les erreurs. Résultats marquants: le retour des lignes 3 et 7 sur leurs anciens parcours et la mise en place d'une voie réservée aux transports en commun sur le pont du Mont-Blanc.
Demeure l'épineux problème des transbordements de Plainpalais et Bel-Air. En outre, les habitants du pôle Carouge-Plainpalais et ceux des Trois-Chênes (Chêne-Bougeries, Chêne-Bourg et Thônex) n'ont plus d'accès direct à la gare.
Au fait, pourquoi Genève a opté pour trois lignes de trams? La réponse ici.
Développer les transports dans le Grand Genève
8h51 Le Grand Genève compte près d'un million d'habitants. La mobilité demeure l'un des défis majeurs des autorités. La présence ce mardi matin de Guy Larmanjat, le président des transports publics transfrontalier (GLCT), marque une volonté commune d'assurer et de développer la complémentarité des réseaux ferroviaires, périurbains et urbains de l'agglomération. Pas une mince affaire, comme on peut le lire ici. Côté vaudois, la mise en place d'un vrai RER entre Coppet et Genève se dessine à l'horizon 2016.
30 mesures annoncées
8h54 Découvrez en primeur les 30 mesures d'améliorations prévues dès le 9 décembre dans notre diaporama. Dans la salle des Fiefs à l'Hôtel-de-Ville, les intervenants, Michèle Künzler en tête, prennent place.
Künzler a entendu la grogne des usagers
9h Début de la conférence de presse. La conseillère d'Etat en charge de la mobilité Michèle Künzler a «bien entendu les désagréments occasionnés à certains usagers par la mise en œuvre, en décembre dernier, du nouveau réseau TPG. J’ai demandé aux opérateurs d’y apporter des réponses concrètes: l’année 2013 est ainsi placée sous le signe de la stabilisation des réseaux des transports collectifs, en particulier celui des TPG, et du renforcement de la confiance des usagers. Au total, ce sont pas moins de 30 mesures d’amélioration que l’Etat et ses partenaires vont mettre en œuvre dès le 9 décembre 2012.»
Nous vous l'annonçons tout de suite: il n'y aura pas de rétablissement de la ligne de tram 13, qui reliait Carouge à Cornavin.
Unireso : objectifs financiers atteints
9h05 Blaise Hochstrasser: «Les recettes dépassent les attentes. Les résultats financiers de la zone tarifaire Unireso ont été atteints, indique le directeur général de la Mobilité, il manque 36'000 francs pour atteindre l'objectif de recettes, près de 85 millions de francs.» Selon la DGM, les comptes Unireso font apparaître un renforcement de la fidélisation des usagers. Les billets individuels diminuent au profit d’une augmentation des abonnements. Au final, 3 millions de rentrée supplémentaires cette année avec une augmentation des usagers.
CFF:une augmentation des cadences entre Genève et Lausanne
9h13 Au chapitre ferroviaire, l’horaire Romandie 2013 traduit des efforts des CFF à augmenter la cadence entre Genève et Lausanne. Dès le 9 décembre, il y aura 6 trains par heure qui relieront les deux villes lémaniques, contre 5 actuellement.
Sur la ligne régionale Lancy-Pont-Rouge-Coppet, les rames Domino seront renforcées par un véhicule supplémentaire aux heures de pointe.
Ce développement de l’offre va se poursuivre, assure François Gabatin, coordinateur régional des CFF pour la Suisse romande. A l’horizon 2016, la cadence au quart d’heure sera introduite entre Coppet et Genève.
Les lignes régionales genevoises remportent un vif succès. Entre 2007 et 2011 la ligne Lancy-Pont-Rouge a connu une augmentation de 15% d'usagers, celle reliant Cornavin à La Plaine de 9% d'usagers. Ce sont les deux lignes les plus dynamiques de Suisse, souligne François Gabatin.
Trafic ferroviaire: ce qui nous attend dans un futur proche
9h18 En 2016, la cadence entre Coppet et Cornavin passera au quart d'heure, en attendant l'année suivante l'inauguration du CEVA pour un réseau RER à l'échelle du Grand Genève. Enfin en 2019, la ligne Genève-La Plaine connaîtra une augmentation de sa capacité de transport avec des quais prolongés.
Le transport transfrontalier explose
9h25 Le Groupement local de coopération transfrontalier (GLCT) contribue de manière importante à l'augmentation de la part modale transfrontalière. La fréquentation entre 2008 et 2011 est passée de 3,2 à 4,7 millions de voyageurs par an! Le coprésident du GLCT-transports, Guy Larmanjat, se félicite du succès de l’offre mise en place depuis 5 ans par le GLCT. La fréquentation sur les lignes de bus transfrontalières a augmenté de 8% entre 2011 et 2012. Près de 23'000 voyageurs empruntent quotidiennement les lignes de bus reliant la France voisine à Genève.
Amélioration prévue pour 2013 : le passage à une cadence au quart d’heure sur la ligne Y et la création d’une nouvelle ligne Gex-Divonne-Coppet, qui doit rabattre les pendulaires sur la ligne ferroviaire Coppet-Genève.
Les travaux du CEVA se répercutent sur les lignes 71-72-73
9h27 La ligne D a vu son fréquentation augmenté de 21,5% entre 2009-2011. Quant à la ligne Y, elle affiche +88% de fréquentation entre 2009-2010.
A noter qu'au printemps 2013, des ajustements de l'offre de lignes 71-72-73 seront mis en place en raison des travaux du CEVA.
TPG: un réseau consolidé en 2013
9h30 Place au gros morceau, les TPG. Roland Bonzon,directeur général de la régie, annonce que le réseau va rester à 3 lignes. La fréquentation globale des TPG est en hausse, 3% de voyageurs en plus sur les cinq premiers mois de l'année 2012. «Les doubles terminus compliquent l'exploitation», reconnaît Roland Bonzon. Dernier point, la vitesse commerciale. «Nous sommes en train d'augmenter la vitesse commerciale», assure le directeur général des TPG. Pour illustrer ses propos, il prend l'exemple du pont du Mont-Blanc. Le temps de parcours était de 13 minutes 40 avant l'ouverture de la voie réservée sur le pont. Il est désormais mesuré en temps réel à 9 minutes 20.
Ligne 18 sera le nouveau nom de la ligne 14 CERN-Bel-Air
9h40 Blaise Hochstrasser, directeur général de la DGM annonce le tram 18: «On passe de trois lignes à quatre numéros.» La ligne 18 sera le nouveau nom de la ligne 14 CERN-Bel-Air, pour faciliter la compréhension des usagers. Sur la ligne 12, les terminus intermédiaires d’Augustins et Chêne-Bourg sont supprimés. Idem sur la ligne 14, avec la suppression des doubles terminus. Les TPG annoncent également une cadence améliorée. Sur ligne 15, une amélioration de la cadence est annoncée. La ligne 18 sera le nouveau nom de la ligne 14 CERN-Bel-Air. Sa cadence sera améliorée. Ligne 19. La ligne sera exploitée les soirs et le dimanche (comme la 2 et la 6). Ligne directe entre Onex-Cité et Cornavin. Ligne 1,5,25. Création d’une nouvelle ligne 25 entre Thônex-Vallard et Jardin Botannique. Avec pour effet de supprimer les doubles terminus sur la 1 et la 5 (Terrassière et Nations)
L'épineux problème des transbordements
Aucun accident aux lieux de transbordement. «Du côté de la sécurité, les transbordements ne sont pas un souci majeur», déclare Blaise Hochstrasser, chiffres à l'appui, avec zéro accident à déplorer dans ces zones depuis leur instauration. Reste la grogne des usagers. «Seuls 10% des usagers seulement perdent une liaison directe», assure le patron de la DGM, qui a conscience des problèmes liés à l'absence de liaisons directes de/vers Cornavin. «Une navette de bus Carouge-Cornavin est à l'étude», annonce Roland Bonzon, le directeur général des TPG.
En prélude du CEVA, une navette bus va relier Annemasse et à la gare Cornavin. Elle sera mise en service dès le printemps 2013.
L'heure de pointe du soir est étendue de 19h à 20h sur les lignes 1 à 28
9h45 L'heure de pointe du soir est étendue de 19h à 20h sur les lignes 1 à 28.
Autre modification qui va éviter les confusions, les TPG annoncent la suppression progressive de l'horaire «petites vacances» (Ascension, Jeûne et semaine avant les vacances d'été).
Après un pic des réclamations lors de l'instauration du nouveau réseau des TPG (près de 1000 réclamations en décembre 2011), leur nombre se stabilise pour retrouver le niveau initial. En tête des insatisfactions, la ponctualité.
Adaptation des nouveaux automates
9h45 Les nouveaux automates vont être adaptés. A terme, l'entier du parc de machines sera homogène et acceptera toutes les formes de paiement, y compris les fameuses cart@bonus
Mouettes: maintien des horaires étendus
10h10 Le moyen de transport préféré des Genevois connaît une légère baisse de fréquentation sur l'année, -6% en 2012 qui est compensée par une hausse de la fréquentation en été de 2%. Point important, «l'extension des horaires de 10% a été extrêmement profitable à la SMGN», déclare Laurence Auque-Bouchez. Ces horaires étendus sont maintenus
Le renouvellement de la flotte est prévu en 2017-2018. Cela améliorera la navigabilité et le confort d'accueil des personnes à mobilité réduite, assure la SMGN.
«Comparer le réseau RER zurichois à celui de Genève, c'est à pleurer!»
10h15 «Comparer le réseau RER zurichois à celui de Genève, c'est à pleurer!», assène Michèle Künzler. Nous avons connu une progression fulgurante ces 10 dernières années à Genève suite à des investissements massifs. Nous souhaitons développer l'agglomération ferroviaire au-delà de 2020», rappelle en guise de conclusion Michèle Künzler. Mercredi dernier, le Conseil d'Etat a annoncé avoir adopté un projet de modification de la loi sur le réseau des transports publics. Le but: y inscrire les développements prévus pour 2020 et au-delà dans le canton de Genève et à en assurer le financement via notamment la manne fédérale. Ainsi, Michèle Künzler évoque la ligne de moyenne ceinture qui emprunterait le pont Butin. Ce projet permettrait entre autre de désengorger le centre-ville de Genève.
Merci de nous avoir suivi et à bientôt pour de prochains directs.
En décembre 2011, les TPG réorganisaient leur réseau. Une réorganisation qui a fait couler beaucoup d’encre. Hormis quelques incidents, les Transports publics genevois estiment avoir remporté leur pari. Du côté des usagers, c’est en revanche la grogne qui a longtemps prédominé. Mais aujourd’hui, soit un an plus tard, qu’en est-il réellement?
Que vous soyez un usager occasionnel ou habitué des TPG, que vous habitiez en ville ou à la campagne, que pensez-vous du réseau de transports publics de notre canton? Vous satisfait-il et, si oui, pourquoi? Ou, au contraire, doit-il être amélioré et, dans ce cas, comment et pour quelles raisons?
Les TPG ne remplissent pas leur mission
La fréquentation observée au sein des Transports publics genevois est trois fois inférieure aux projections. La régie s’expose à une lourde amende de l’Etat.
Pour les trajets courts, toujours plus de Genevois préfèrent la marche aux TPG. (photo: Keystone
«Un échec!» Le maire de Genève, Rémy Pagani, n’y va pas avec le dos de la cuillère au moment de juger le nouveau réseau mis en place par les Transports publics genevois (TPG) en décembre 2011. L’avis très tranché du magistrat, qui s’exprime dans les colonnes du «Courrier», s’explique en partie par la «guerre ouverte» qu’il mène contre les TPG, pour reprendre les termes du quotidien.
Toutefois, les statistiques sont là: le transporteur ne séduit plus. Selon des données publiées vendredi, le nombre de nouveaux usagers glané par la régie a été quasi nul en 2012, première année complète d’exploitation du nouveau réseau, qui augmente l’offre de 12%. Si le chiffre d’affaires a progressé de 5,7% en un an, pour s’établir à 133 millions de francs, il le doit surtout à une hausse moyenne des tarifs de 6,56% introduite fin 2011. Le coût de la course ainsi qu’une vitesse commerciale peu attractive expliqueraient ce désamour.
Pis, les TPG n’auraient pas respecté le contrat de prestations signé avec l’Etat. Selon «Le Courrier», la fréquentation des bus et des trams a augmenté de 2,3% en 2012, alors que l’accord prévoyait une progression atteignant environ 7%. Le contrat stipule ainsi que si les TPG manquent à leur devoir, ils «doivent expliquer les causes de ces résultats» et font face à un «système de pénalité». En clair, le Canton serait en droit de réclamer 300'000 fr. à la régie semi-publique. Le fera-t-il? La question reste en suspens.
(20 minutes)
phili_b a écrit :Pourquoi ils n'ont pas fait de métro ?
Genève n'est pas réputé pour être une ville les plus pauvres d'Europe et le canton a quand même 460 000 habitants.
[align=center]L'initiative cantonale demandant le rétablissement des anciennes lignes de tram à Genève a échoué[/align]
L'initiative cantonale genevoise demandant le rétablissement des lignes de tram existant avant la restructuration du réseau en décembre 2011 a échoué. L'Association des usagers des TPG et des transports publics (UTPG) n'a pas obtenu les 7232 signatures requises. "Nous envisageons de transformer l'initiative en pétition qui sera remise au Grand Conseil", a indiqué vendredi Christian Zaugg, membre de l'UTPG et député d'Ensemble à gauche. Le nouveau réseau a été très critiqué lors de sa mise en place et a coûté sa place à la conseillère d’État M.Kuenzler lors des élections cet automne.
BBArchi a écrit :Pour en revenir à G'nève, la grogne semble toujours intacte, même après l'échec référendaire. Il va être intéressant de suivre les développements de cette affaire, parce que les TDG devront quand même gérer des points durs toujours pas résolus...
[align=center]Des députés veulent des TPG gratuits[/align]
Une motion déposée au Grand Conseil réclame des mesures plus strictes lors des pics de pollution.
La pollution par les particules fines a fait les gros titres de la presse hexagonale à la mi-mars. Transports publics gratuits, circulation alternée: les mesures prises en France pour faire baisser la pollution pourraient également être appliquées à Genève. C’est du moins l’avis et le souhait de deux députés, le PDC Bertrand Buchs et la Verte Lisa Mazzone, qui ont déposé une motion en ce sens, invitant le Conseil d’État à adopter des mesures plus strictes lorsque la pollution atteint certains niveaux.
Médecin, Bertrand Buchs souligne la nocivité de ces particules fines et leur caractère cancérigène. Il constate l’augmentation, ces dernières années, des atteintes respiratoires chez des personnes n’ayant pas de facteurs de risque particuliers et l’aggravation des symptômes chez des personnes souffrant d’asthme, de maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables.
La motion propose plusieurs mesures : rendre les transports publics gratuits lorsque la concentration des particules fines (PM10) dans l’air dépasse 50 µg/m3 ; limiter la vitesse à 80 km/h sur les autoroutes lorsque la concentration des PM10 dépasse 75 µg/m3 (actuellement le seuil est fixé à 100 µg/m3) ; mettre en place une circulation alternée lorsque la concentration dépasse 100 µg/m3 (aujourd’hui, le seuil est à 150).
Selon Bertrand Buchs, «les seuils actuels sont beaucoup trop hauts. Pour préserver la santé, il ne faudrait pas être exposé plus d’une fois par an à un seuil de 50 µg/m3. Or, cela survient cinq à six fois par an.» Le député envisage de demander que sa motion soit examinée en urgence en avril, «car le problème doit être réglé rapidement».
[align=center]Votation du 18 mai Les Genevois à nouveau appelés à voter sur la mobilité[/align]
L'initiative de l'AVIVO contre la hausse des tarifs des TPG, invalidée par le TF, figure à nouveau à l'ordre du jour à côté du cofinancement de P R en France voisine lors des votations du 18 mai.
L'initiative «Stop aux hausses des tarifs des Transports publics genevois», de l'Association de défense et de détente de tous les retraités et des futurs retraités, avait été acceptée par 55,8% des votants en mars 2013. Le gouvernement et les partis au pouvoir s'étaient alors opposés à un texte qui met à mal la communauté tarifaire Unireso des TPG, des CFF et des Mouettes genevoises.
L'initiative impose notamment une baisse de 3,50 à 2 francs du prix du billet d'une heure senior AVS/AI et de 700 à 500 francs de l'abonnement annuel pour adulte. Elle introduit aussi des aberrations comme la «Carte journalière Tout Genève 1 heure». Surtout, elle défavorise les jeunes âgés de 19 à 24 ans inclus, qui représentent 30% des usagers, en supprimant leurs tarifs préférentiels.
Précision manquante
Or cette précision sur la classe d'âge touchée ne figurait pas dans la brochure explicative distribuée aux électeurs avant le scrutin de 2013. Constatant que le texte soumis au peuple était différent de celui qui avait servi à récolter les signatures, le Parti pirate a fait recours pour demander l'invalidation de la votation. L'affaire est allée jusqu'au Tribunal fédéral (TF), qui lui a donné raison.
Le canton et la majorité des partis ne sont pas encore entrés en campagne contre un texte qui ferait perdre 15 à 20 millions de recettes annuelles aux TPG, affectant du même coup leurs prestations. Uniquement soutenue par le MCG et Ensemble à Gauche, l'initiative de l'AVIVO veut aussi transférer au Parlement la compétence d'approuver les tarifs qui pourront, en outre, faire l'objet d'un référendum.
«Pas de cadeaux»
Le 18 mai, les Genevois devront aussi se prononcer sur un crédit de 3,1 millions de francs visant à cofinancer la construction de cinq parcs relais (P R), totalisant 831 places, en France voisine - à Veigy, Annemasse, Valleiry et Saint-Julien-en-Genevois. Opposé à ce qu'il considère comme un «cadeau» offert aux frontaliers avec les impôts genevois, le MCG a lancé un référendum.
Dans la foulée, le parti anti-frontaliers entend dénoncer le versement par Genève de 240 millions d'euros sur dix ans pour le financement d'infrastructures routières en France dans le cadre du second projet d'agglomération franco-valdo-genevois. La subvention d'investissement de 3,1 millions, demandée par le gouvernement, constitue en effet la première tranche de cette contribution.
Le MCG n'est soutenu que par l'UDC, dont la députation au Grand Conseil avait pourtant fini par accepter ce crédit dans la mesure où le canton ne paiera pas les frais de fonctionnement des P R. Pour les autres partis, financer près de la moitié du coût de construction de places situées sur des lignes de transports publics permettra de réduire le trafic pendulaire et donc les bouchons.
[align=center]Ferrazino représentera la Ville au conseil d’administration des TPG[/align]
Au terme d’une longue saga, l’ancien conseiller administratif reprend le siège laissé vacant après l’exclusion de Rémy Pagani.
Christian Ferrazino, ancien conseiller administratif de la Ville de Genève, est de retour aux affaires. Il a été désigné par l’exécutif municipal pour le représenter au conseil d’administration des Transports publics genevois (TPG), selon Le Temps. Un choix validé par le Grand Conseil.
L’ancien magistrat d’Ensemble à gauche reprend le siège vacant depuis l’exclusion de son camarade de parti, l’actuel conseiller administratif Rémy Pagani, en décembre 2012. Ce dernier se félicite de ce choix : «Christian Ferrazino a été choisi selon ma proposition. Il a été administrateur des TPG pendant huit ans et été magistrat à la Ville : je ne voyais personne d’autre.»
[align=center]Mal-aimée, la place de Cornavin va être corrigée[/align]
Trop de modes de transport se côtoient sur le site. Des mesures urgentes vont être mises en place. D’autres projets sont à l’étude.
«L’autre jour, en plus des livreurs, des taxis, des bus, des trams, des piétons pressés d’aller prendre leur train, il y avait encore une ambulance garée en diagonale.» Comme Cédric, Genevois de 26 ans, de nombreux usagers de la gare frémissent à l’idée de traverser la place de Cornavin. Inaugurée en 2003 et censée être une zone de rencontre, l’esplanade ne fait de loin pas l’unanimité. Piétons, cyclistes, livreurs, automobiles en infraction, taxis et transports publics doivent cohabiter sur un seul et même site, un défi aux heures de pointe. Pour apaiser la situation, l’État et la Ville lancent une série de mesures urgentes. Un vaste réaménagement est aussi à l’étude.
La place va connaître une première série de corrections d’ici à septembre. Notamment afin de pallier l’augmentation des livraisons liée aux nouveaux commerces de la gare. Un espace dévolu aux livreurs a été créé, afin de sécuriser le passage des piétons. Les taxis, eux, ne pourront plus déposer leurs clients devant la gare puis faire demi-tour pour se mettre dans la file d’attente. Ils devront laisser leurs passagers côté Montbrillant, derrière le bâtiment. Les bus seront réorganisés et bénéficieront d’une meilleure signalétique. Objectif: permettre aux voyageurs de mieux trouver leur correspondance, notamment les lignes passant par la place des Vingt-Deux-Cantons. Le terminus des bus V, Z et F, situé vers la poste de Montbrillant, retournera plus près de la gare.
Les taxis en sous-sol ?
Un projet plus vaste de réaménagement se prépare également. La Ville a lancé une étude afin de déplacer la sortie du parking de Cornavin. Celle-ci a d’abord été envisagée devant le cinéma Rialto, où des murs ont déjà été coulés en sous-sol il y a quelques années en prévision de cet ouvrage. Mais cette solution s’avère trop complexe, étant donné le passage du tram juste au-dessus. La sortie se situera plutôt devant le parvis de l’église Notre-Dame, probablement d’ici à cinq ans. «Ceci permettra de désenchevêtrer le trafic», relève Rémy Pagani, conseiller administratif de la Ville de Genève.
Le parking souterrain va lui aussi muer. La Fondation des parkings, qui gère l’ouvrage, compte réaménager le premier sous-sol dédié au stationnement ainsi que la galerie marchande. «Cela pourrait aller d’une simple rénovation à la création d’une nouvelle zone commerciale au détriment du parking, dans un horizon de cinq à dix ans», explique son directeur Jean-Yves Goumaz. Une décision sera prise à la fin de l’année.
[align=center]Genève Achat par SMS : le billet «Saut de puce» se fait désirer[/align]
Quatre mois après son lancement, le service des TPG ne propose toujours pas le titre courte distance à 2 francs.
Il est midi aux abords d’Uni Mail sur le boulevard du Pont-d’Arve. Et, comme à l’accoutumée, c’est la ruée à l’arrêt des Transports Publics Genevois (TPG). De nombreux étudiants se mêlent aux autres usagers et les gens s’amassent devant les distributeurs. D’autres, par contre, sortent leur téléphone mobile de leur poche pour obtenir un ticket (ndl r: «Tout Genève», plein et tarif réduit, 3 fr. 50 et 2 fr. 50). En effet, afin de diminuer la pression sur le front des distributeurs, un service via SMS permet depuis le 1er février aux utilisateurs d’acheter leur sésame avec leur portable. Reste que, quatre mois après la mise en activité de ce service, Nathalie peste : «J’ai un rendez-vous place du Cirque mais il n’est pas question que je dépense 3 fr. 50 pour me rendre à seulement deux arrêts de là.» Car si la jeune femme met un point d’honneur à «toujours payer», elle se presse d’ajouter, tram 15 en approche : «L’idée d’obtenir son titre de transport via son téléphone mobile est excellente. Par contre il va falloir m’expliquer pourquoi deux options seulement sont disponibles… Moi qui suis adepte du «Saut de puce» (ndlr: 2 francs pour un maximum de trois arrêts), avec l’application dans sa version actuelle, je suis condamnée à verser aux TPG 1 fr. 50 en trop.» Le temps de terminer sa phrase, Nathalie glisse une pièce de deux francs dans le distributeur et se faufile dans le tram.
Deux personnes restent à quai. «Trop honnête», rigole l’un d’eux qui «n’a pas peur de resquiller», mais l’idée de se faire attraper par les contrôleurs devant tout le monde le met «mal à l’aise». Une dame, elle, a le regard noir. «Le monsieur avant moi a mis trop de temps à payer…»
Du côté des TPG, on explique l’absence du billet courte distance pour plusieurs raisons. «Contrairement au ticket «Tout Genève», le «Saut de puce» n’est pas un titre de transport à notion de temps mais un parcours de trois arrêts au maximum, explique la porte-parole des TPG Isabel Pereira. Avec le téléphone mobile, il ne nous est, pour l’heure, pas possible de savoir à quel arrêt le client est monté. A l’inverse, le ticket acheté au distributeur indique cette information et permet aux contrôleurs de vérifier le parcours de nos usagers. De plus, ce billet n’est pas un ticket communautaire comme peut l’être le «Tout Genève» ou les cartes journalières. Ces derniers permettent en effet de circuler sur le réseau des CFF.»
Isabel Pereira ne ferme toutefois pas la porte à l’idée de voir un jour le «Saut de puce» être proposé à l’achat mobile. «A terme, le but est de développer ce service et d’y intégrer d’autres offres. La carte journalière valable dès 9 heures du matin est la prochaine sur la liste. En ce qui concerne le «Saut de puce», une solution doit encore être trouvée. Mais nous ne sommes pas opposés à l’intégration de ce billet.»
[align=center]Anita Frei garde la présidence du conseil d’administration des TPG[/align]
Le Conseil d’État a choisi de reconduire la Verte au poste qu’elle occupe depuis novembre 2012.
Toutes les têtes ne tombent pas aux Transports publics genevois. Le Conseil d’État vient d'annoncer ce mercredi la reconduction d'Anita Frei en tant que présidente du conseil d’administration de la régie publique pour les quatre prochaines années.
Depuis l’arrivée du PDC Luc Barthassat à la tête du Département des Transports, le siège occupé par la Verte depuis novembre 2012 était bancal. Il s’est mis à trembler après la démission du directeur général des TPG, Roland Bonzon, en janvier. Le magistrat hésitait alors entre «la reconduire car elle fait du bon travail» et «un besoin de renouveau». Le conseiller d’État a opté pour la première option.
Historienne de formation, ancienne députée, architecte urbaniste et gérante d’une épicerie bio aux Pâquis, Anita Frei siège au conseil d’administration des TPG depuis 2008. Elle a repris la charge de présidente il y a un an et demi, après que l’ancienne magistrate Verte en charge de la Mobilité, Michèle Künzler, a mis un terme au règne du PLR Patrice Plojoux. Mais également après que le candidat pressenti pour le poste - le directeur de Migros, Guy Vibourel - s’est retiré suite à une polémique sur sa nationalité française.
[align=center]Accident mortel Un chauffeur des TPG poursuivi pour homicide[/align]
Le conducteur a percuté l’automne dernier une jeune cycliste à la Jonction. Il ne l’avait pas vue passer.
Ambiance lourde la semaine dernière dans le bureau du procureur Pierre-Alain Chatelan. D’un côté, une mère. De l’autre, un chauffeur des Transports publics genevois (TPG) qui a percuté sa fille de 21 ans l’automne dernier à la Jonction : «Oui j’ai bien passé à l’orange et je n’ai pas vu la cycliste», dira en pleurs le prévenu poursuivi désormais pour homicide par négligence.
Son avocat Me Pierluca Degni confirme nos informations : «La réaction de la famille de la victime a été extrêmement digne et exemplaire durant cette audience au Ministère public. Si la procédure constate une négligence, mon client sera prêt à l’assumer. Mais il est trop tôt pour le dire.»
On en sait aujourd’hui un peu plus sur les circonstances de cet accident mortel. La victime, colombienne, venait de rejoindre sa mère et sa sœur cadette à Genève, l’été dernier, après avoir fait huit mois d’études de droit en Argentine. Elle s’était inscrite dans une école de stylisme à Genève. Le jour du drame, le 23 septembre, l’étudiante roule à vélo en compagnie de sa sœur. Derrière elle, le véhicule de dépannage des TPG conduit par le prévenu.
Derrière lui, un tram dans lequel se trouve la mère des cyclistes. Mère et filles ont rendez-vous à Onex en ce début d’après-midi dans les bureaux de l’Office cantonal de la population. Il est 12h45 au carrefour de la Jonction : le chauffeur du camion TPG veut tourner à droite vers le dépôt. Il voit la cadette et la laisse poursuivre sa route tout droit. Mais il ne voit pas la victime en bifurquant sur l’avenue de la Jonction. Le choc est fatal pour la jeune Sud-américaine. Non loin de là, la mère ne tarde pas à constater la tragédie filmée par la caméra du tram.
[align=center]Un bus des TPG termine sa course dans une école de Ferney-Voltaire[/align]
L’accident a eu lieu samedi en début d’après-midi, par chance il n’y avait pas d’élèves dans l’École Saint-Vincent, théâtre de ce fait divers.
Grosse frayeur, samedi en début d’après-midi à Ferney-Voltaire, dans le Pays de Gex. Un bus des Transports publics genevois (TPG) a terminé sa course dans un établissement scolaire, situé au 20, rue de Gex . C’est le Journal 20 Minutes qui a révélé l’information.
L'accident, qui s’est produit vers 13h30, a fait plusieurs blessés. Mais visiblement sans gravité, même si certains ont visiblement été conduits à l'hôpital pour un contrôle. «Le bus s'est trompé de voie sur un rond point, a indiqué un témoin à 20 Minutes. Il est rentré dans l'école Saint-Vincent. Il a démoli un muret de protection et a écrasé une voiture contre le mur de l'établissement.»
«C'est une chance que cet accident ne se soit pas produit lors d'une sortie d'école», aurait confié le directeur de l'établissement scolaire audit témoin. S'il y avait eu des enfants, il y aurait eu des morts.» Ce ne serait pas la première fois que cette zone est le théâtre d'un accident: le rond-point est situé au bout d'une longue ligne droite en descente, «et les conducteurs dépassent souvent la limite autorisée de 50km/h », dénonce ce même témoin.
Un officier de la police française est actuellement sur place et la gendarmerie donnera de plus amples informations ultérieurement. La Tribune a, pour l’heure, vainement tenté de joindre les TPG.
[align=center]FERNEY-VOLTAIRE Le bus F termine sa course dans le mur de l’école Saint-Vincent[/align]
Pour des raisons encore inconnues, un bus articulé de la Ligne F des TPG (transports publics genevois) exploité par la RDTA (régie départementale des transports de l’Ain), venant de Gex en direction de Genève Cornavin, a quitté la route au niveau du Giratoire (rue de Gex) et s’est retrouvé en partie dans l’aire piétonne et de parking de l’école Saint-Vincent. Dans sa course, le bus a détruit une partie du muret de l’école et entraîné avec lui une voiture en stationnement (immatriculée dans le 74) heureusement sans aucun occupant à bord.
[align=center]Les Genevois acceptent l'initiative contre la hausse des tarifs des TPG[/align]
Les Genevois ont accepté dimanche à 53,8% l'initiative contre la hausse des tarifs des TPG et refusé à 51,1% le cofinancement de parkings en France voisine.
Les Genevois ont accepté dimanche à 53,8% l'initiative cantonale demandant la baisse des tarifs des transports publics et refusé à 51,1% le cofinancement des parkings relais (P+R) en France voisine. La participation au scrutin s'est montée à 57,1%.
Le premier scrutin sur la baisse des tarifs des TPG avait été annulé en raison de vices de forme.
Le Tribunal fédéral avait donné raison à la Cour de justice genevoise qui avait annulé le scrutin du mois de mars 2013. Lors de la première votation, le oui l'avait emporté à la surprise générale par 55,8% des votants.
Baisse de prix pour les aînés
L'initiative "Stop aux hausses des tarifs des Transports publics genevois", de l'Association de défense et de détente de tous les retraités et des futurs retraités (AVIVO), impose une baisse de 3,50 à 2 francs du prix du billet d'une heure senior AVS/AI et de 700 à 500 francs de l'abonnement annuel pour adulte. Elle supprime par contre les tarifs préférentiels accordés aux 19-24 ans, qui représente 30% des usagers.
Uniquement soutenu par le MCG et Ensemble à Gauche, le texte veut aussi transférer au Parlement la compétence d'approuver les tarifs qui pourront, en outre, faire l'objet d'un référendum.
Constatant que le texte soumis au peuple était différent de celui qui avait servi à récolter les signatures, le Parti pirate avait fait recours et obtenu l'invalidation.
Le financement des parcs-relais
Les Genevois se prononçaient aussi sur un crédit de 3,1 millions de francs visant à cofinancer la construction de cinq parcs-relais (P+R), totalisant 831 places, en France voisine à Veigy, Annemasse, Valleiry et Saint-Julien-en-Genevois. Ils l'ont refusé par 51,1% des voix.
Le projet prévoyait que la France assume 53,3% des frais de construction, mais également l’ensemble des coûts d’entretien et de fonctionnement.
Opposé à ce qu'il considère comme un "cadeau" offert aux frontaliers avec les impôts genevois, le MCG avait lancé un référendum, mais n'était soutenu que par l'UDC.
[align=center]Tarif TPG : les Genevois approuvent une seconde fois l’initiative de l’Avivo[/align]
Les citoyens approuvent le texte porté par le député d’Ensemble à Gauche Christian Grobet (53.8% de «oui»). Le premier scrutin avait été invalidé par le Tribunal fédéral.
Les Genevois n’ont pas changé d’avis. En acceptant l’initiative 146 «Stop à la hausse des tarifs TPG !», ils confirment le scrutin du 3 mars 2013, invalidé par le Tribunal fédéral suite à une bataille judiciaire.
L'initiative de Christian Grobet (Ensemble à Gauche) a pour objectifs principaux d'inscrire dans la loi les tarifs, et les rendre ainsi contestables par référendum. Les initiants souhaitaient également revenir à la grille tarifaire antérieure à l'augmentation de 2011 et enfin, réintroduire des prix préférentiels pour les seniors, supprimés il y a neuf ans.
Les conséquences de cette initiative sont craintes par les TPG. Les catégories proposées par la grille tarifaire de l’Avivo ne correspondent pas à celles fixées par la communauté tarifaire Unireso. Grâce à cette communauté, il est possible de prendre un billet entre Versoix et Satigny, par exemple. Conséquence directe du résultat de ce dimanche, les TPG auront de la peine à rester dans la communauté Unireso. Le conseiller d’État en charge des Transports, Luc Barthassat, a déclaré vouloir se battre pour sauver la communauté tarifaire incluant les TPG, les CFF et les Mouettes genevoises.
L’État estime lui que les tarifs de l’Avivo engendreront une perte de 15 à 20 millions de francs par an. L’initiative acceptée, les tarifs seront désormais fixés par le Grand Conseil. Les TPG craignent notamment de futurs référendums, compliquant la planification de la régie publique.
L’initiative de l’Avivo «Stop à la hausse des tarifs des TPG !» était soutenue par Ensemble à Gauche et le MCG.
[align=center]Tarifs TPG : grosse déception chez les étudiants[/align]
Acceptée pour la seconde fois par le peuple, l’initiative de l’Avivo laisse les jeunes sur le carreau. Réactions.
Au lendemain des votations cantonales, l’acceptation de l’initiative «Stop à la hausse des tarifs des Transports publics genevois (TPG)» ne réjouit pas les étudiants. Si la plupart approuvent le fond de la proposition, ils déplorent que la baisse des tarifs chez les seniors se fasse au détriment des jeunes. Avec la fin du tarif préférentiel jusqu’à 25 ans, l’abonnement mensuel passe en effet de 45 à 70 francs dès 18 ans.
Dans les couloirs d’Uni Mail, les jeunes citoyens semblent s’être cette fois plus mobilisés que le 9 février dernier.
Gazmend, 23 ans : «J’ai voté non. Je constate qu’une fois de plus, les jeunes sont perdants alors que ce sont eux qui disposent des revenus les plus faibles. Personnellement, je n’ai pas d’abonnement TPG, je préfère le vélo. Encore plus aujourd’hui. Et quand j’aurai l’âge de bénéficier du tarif senior, les TPG seront déjà gratuits.»
Marie, 26 ans : «Je suis déçue du résultat. Fixer les tarifs dans la loi n’est à mon avis pas une bonne idée. Tout va devenir plus compliqué lorsqu’on voudra modifier la moindre chose. J’ai heureusement pu profiter du tarif préférentiel jusqu’à mes 25 ans, mais je pense à la prochaine génération.»
Alicia, 22 ans : «Je crois que les gens n’ont pas réalisé les conséquences du vote ou ne se sont pas bien informés. D’un autre côté, il y a eu très peu de campagne, aucunes informations à l’Université par exemple. Ce qui est sûr, c’est que ces augmentations n’encourageront pas la mobilité douce chez les jeunes.»
Julie, 26 ans : «C’est un scandale. Bien sûr qu’il faut arrêter la hausse des prix mais ce n’est pas juste de pénaliser les jeunes. La formule UNIRESO était un grand avantage pour les personnes résidant à la campagne. Que va-t-il se passer maintenant ?»
Mélanie, 21 ans : «Je suis satisfaite du résultat. A long terme, tout le monde sera gagnant. L’initiative n’est pas parfaite mais l’important était de faire quelque chose pour empêcher que les tarifs augmentent d’année en année.»
Philippe, 21 : «Moi qui espérais pouvoir encore profiter du tarif préférentiel pendant quelques années, je me sens comme le dindon de la farce. Je réfléchirai à deux fois avant de prendre un abonnement. En attendant d’avoir la voiture.»
[align=center]Un trou de 20 millions par an dans le budget des TPG[/align]
Suite à l’acceptation de l’initiative «Stop aux hausses des tarifs des transports publics», les billets et abonnements vont baisser. Comment compenser cette perte de recette pour la régie publique ?
Au lendemain de la seconde victoire de l’initiative de l’Avivo «Stop aux hausses des tarifs des Transports publics genevois (TPG) !» le message est clair : l’électorat genevois veut réduire les prix des billets et abonnements TPG. L’initiative, adoptée dimanche pour la seconde fois, demande en effet d’inscrire une nouvelle grille tarifaire «low cost» dans la loi. Elle donne également la compétence au Parlement de fixer les prix des transports.
Le vote passé, une question cruciale reste en suspens: comment compenser la perte de recette que ces baisses de tarifs vont engendrer pour les TPG ? Un manque à gagner de quelque 20 millions de francs par an, soit l’équivalent des charges des lignes 3, 7 et 23, estime la régie. Le texte de l’initiative n’y répond pas. Pas davantage que le magistrat de tutelle des TPG et en charge des Transports, le PDC Luc Barthassat, qui opte pour la prudence. «Plusieurs scénarios seront présentés mercredi au Conseil d’État, justifie son porte-parole, Thomas Putallaz. Ceux-ci tiennent compte de la révision des tarifs TPG à la baisse mais également de la demande des communes d’augmenter l’offre.» En attendant, financièrement et politiquement, la brèche est béante et tous les partis proposent leur solution pour la combler. Le débat sur le financement des transports publics est rouvert !
[align=center]Corriger l’initiative sur les tarifs TPG ? Mode d’emploi[/align]
EXERGUE • A la suite du premier scrutin, le Conseil d’État avait déposé un texte rétablissant, notamment, les rabais pour les jeunes.
Dimanche, c’est avec une mine grave que les opposants à la baisse des tarifs des TPG commentaient le défi, pour le canton, de maintenir Genève dans la communauté tarifaire Unireso. Communauté qui permet de voyager avec un même ticket en empruntant les véhicules de sept opérateurs du Grand Genève. Initiants et partisans du texte de l’Avivo, accepté une seconde fois dans les urnes, ont répété, eux, leur certitude que le Conseil d’État et les TPG sauront s’arranger pour conserver un billet unique et négocier une nouvelle clé de répartition financière entre les différents opérateurs.
Pourquoi tant d’inquiétudes alors que, suite au premier scrutin, le précédent Conseil d’État avait déposé un projet de loi pour toiletter la nouvelle grille tarifaire et la rendre compatible avec Unireso ? La balle est maintenant dans le camp du Grand Conseil. Le projet de loi, gardé au frigo de la commission des transports en attendant l’issue du second scrutin, aplanit les problèmes. Tout en rétablissant les catégories d’usagers en vigueur au plan national. Une nécessité pour continuer à se déplacer avec un seul ticket ou, par exemple, bénéficier des rabais liés à l’abo demi-tarif des CFF sur le réseau TPG.
La modification majeure du projet de loi concerne le rétablissement des catégories juniors. Rappelons que l’Avivo a fait une boulette en taxant les abonnements des 18-25 ans au prix adulte. La modification proposée offrirait à nouveau des abos à tarifs préférentiels. Une nécessité car l’âge d’obtention du permis de conduire est une période clé où les habitudes de déplacement se forgent, lit-on dans l’exposé des motifs. En outre, la hausse du prix des abonnements pourrait entraîner une hémorragie de ce public. Lequel compte pour la moitié des abos juniors vendus en 2011.
Erreurs gommées
Effet collatéral : les 16-18 ans seraient privés du ticket à 2 francs tel que voulu par les initiants. Cela pourrait constituer une pierre d’achoppement, car cela va à l’encontre de l’esprit de leur texte. Durant la campagne, ils ont averti le Grand Conseil qu’il serait «sage» de les consulter avant toute modification. Christian Grobet, figure de l’Avivo et député, compte d’ailleurs déposer son propre projet de loi pour rétablir les tarifs juniors.
Mais le Conseil d’État avait proposé de nombreux autres ajustements, comme ramener à 2 francs le billet demi-tarif. Ce qui serait plus lisible pour l’usager, compatible avec les règles Unireso et épargnerait une complexe modification des interfaces. Les actuelles cartes journalières «Tout Genève, valable dès 9h» seraient, elles, rétablies.
D’autres erreurs de plume seraient gommées. Dont la fameuse mention «valable une heure» pour la carte journalière. Ou le saut de puce «de 15 minutes», biffé au profit de l’actuelle limitation à trois arrêts.
La question budgétaire demeure
Le toilettage aurait l’avantage de ne pas compliquer encore la résolution du casse-tête des distributeurs, d’ores et déjà très insatisfaisants. Le projet de loi semble aussi bénéfique sur le plan financier puisqu’il éviterait de prendre le risque de perdre une partie des jeunes. Et maintenir un ticket unique empêcherait de doubler, voire tripler le prix de certains trajets en faisant, là encore, fuir les usagers.
Au final, on peut imaginer que le manque à gagner induit par l’initiative, estimé à 15-20 millions, puisse être revu à la baisse. Sans compter que les scénarios ne tablaient que faiblement sur une hausse de fréquentation due à des tarifs plus attractifs.
Bataille en vue
La question budgétaire demeure toutefois entière et reste le réel enjeu. Car il s’agit maintenant de renégocier la clé de répartition financière entre les opérateurs d’Unireso, les TPG devant combler le manque à gagner dû aux baisses de recettes. Dans un contexte d’austérité, notait le Conseil d’État dans l’exposé des motifs, il faut s’attendre, «selon toute vraisemblance», à une réduction subséquente de l’offre de transports publics.
Pour l’éviter, le Grand Conseil devrait donc consentir à augmenter la subvention accordée aux TPG, actuellement d’environ 50% de son budget de fonctionnement. Nul doute que cette bataille au Grand Conseil s’annonce difficile. Mais les partisans de la mobilité douce ont désormais le peuple derrière eux. Chef des Transports, Luc Barthassat dit avoir compris le message : «Les Genevois sont insatisfaits du rapport qualité-prix.» Espérons qu’il ne sera pas nécessaire de retourner aux urnes pour défendre le développement du réseau.
[align=center]Les TPG reportent la livraison de 13 Tango après 2015[/align]
La coïncidence avec la votation de dimanche alimente des rumeurs que la régie publique des transports publics dément.
L'entreprise suisse Stadler Rail qui a signé un contrat de 170 millions pour livrer aux TPG 32 trams Tango ne livrera les dernières compositions qu'entre 2016 et 2018. La raison de ce retard ne tient pas, comme les TPG l'ont confirmé au journal Le Temps, aux résultats de la votation de dimanche, qui fait perdre à la régie publique quelque 20 millions de recettes au profit de certaines catégories de passagers. La coïncidence des deux informations fait cependant courir la rumeur.
La régie et le Conseil d’État étudient diverses solutions pour combler le trou et proposer au Grand Conseil une loi sur les tarifs qui doit être votée avant la fin juillet. Trois solutions s'ouvrent, la révision presque finalisée du contrat de prestations 2015-2019, la recherche d'économies supplémentaires dans l'exploitation, difficile signale-t-on car le gouvernement a déjà serré la vis, ou une hausse de la subvention des collectivités publiques. Une chose paraît certaine, les trams genevois ne circuleront pas à Bâle. Andreas Büttiker, directeur des Transports publics bâlois, a indiqué par écrit au Temps que les convois genevois sont bidirectionnels, alors que les Bâlois exploitent des rames monodirectionnels.
Les TPG disposent de 19 Tango. Selon Isabel Perreira, citée par le quotidien édité à Genève, le report de la livraison a pour origine le retard pris dans l'extension du réseau TPG. Le parcage de ces 13 trams supplémentaires qui seraient inutilisés représente un coût moindre que la pénalité que la régie devra s'acquitter auprès du constructeur.
C'est bien ce retard qui inquiétait dimanche déjà les élus français. Ils craignent que le succès du référendum ne donne des ailes au MCG pour s'opposer à l'extension prévue des trams vers Annemasse, Saint-Julien, Saint-Genis et Ferney-Voltaire. Le président du Conseil d’État , François Longchamp, doit rencontrer le président du Conseil général de la Haute-Savoie cette semaine. Dès dimanche il rassurait les partenaires français à ce sujet.
[align=center]Transports publics : le billet unique d’agglo en danger[/align]
Cette votation risque de mettre un coup de frein à la progression exponentielle de la fréquentation des transports en commun de l’agglo.
«La votation sur la baisse des tarifs TPG est encore plus grave que celle des P + R » s’alarme Guy Larmanjat, conseiller général PS de l’Ain. Le président du GLCT (Groupement Local de Coopération Transfrontalière) transports explique certes « avoir toujours vu le fonds spécifique de 240 millions d’euros comme un leurre pour signer le Projet d’agglo II. » Mais comme beaucoup, il craint surtout le démantèlement de l’une des réalisations les plus tangibles du Grand Genève : le billet Unireso.
Concrètement, aujourd’hui un voyageur qui part de Bonne, va à Genève, puis termine son périple à Gex dans l’Ain ou à Coppet en Vaud, paye un billet unique, juste un peu plus cher selon les zones géographiques traversées. Il aura pourtant voyagé avec plusieurs opérateurs : la Tac (agglo d’Annemasse), les TPG (Transports Publics Genevois), les bus de l’Ain… Un système qui a aussi permis des baisses de tarif. Annemasse-Cointrin, par exemple, avant Unireso revenait à plus de 8 euros. À peine 4 aujourd’hui.
Cette réalisation pratique pourrait donc exploser avec le vote genevois qui n’en est pas à un paradoxe près : dans l’un des pays les plus libéraux du monde, les tarifs des TPG seront désormais fixés au Parlement et soumis à la censure permanente de lobbys comme l’Avivo, celui des retraités…
“Stop à la hausse des TPG”, texte anti-jeunes Unireso Un seul et même billet Portée par un collectif de retraités, l’Avivo, ce texte a été voté par le peuple à 53,8% dimanche. Il prévoit de revenir au billet Genève à 3 francs (contre 3,50 aujourd’hui), mais aussi des tarifs préférentiels pour les seniors. À noter que les victimes en sont les… jeunes. Avec ce texte, l’abonnement mensuel des 18-25 ans passe au contraire de 45 à 70 francs ! Avec l’arrivée de la Tac (agglo d’Annemasse) en 2004, Unireso est devenu transfrontalière. Y figurent une dizaine d’opérateurs, y compris la SNCF ou les CFF puisque des trains en font partie, tout comme les Mouettes sur le Léman. Une étude est actuellement menée pour voir la faisabilité d’un billet au tarif unique demain à l’arrivée du Ceva vers 2019 (sans les zones géographiques d’aujourd’hui). En gros, un Bellegarde-Carouge via le train, le bus et le futur vélib genevois serait au même prix qu’un autre voyage. Pas sûr que cela soit faisable, mais la votation n’arrange rien.
[align=center]Après le P+R frontalier, le P+R journalier[/align]
Pour améliorer le taux de remplissage de cinq ouvrages existant, l’État lance une offre parking et transports communs à la journée
«C’est une mini-révolution !» Après l’échec du cofinancement genevois de P+R en France voisine, le moral de Luc Barthassat, magistrat en charge des Transports, reste positif et «arrive avec de nouvelles propositions». Ses services ont présenté ce mardi après-midi leur stratégie pour optimiser le taux de remplissage de cinq parkings relais genevois : «le P+R journalier».
Le concept est simple : aux P+R de Meyrin-Gravière, Gare de Meyrin, Bernex, Tuileries et du Bout-du-Monde, les automobilistes peuvent laisser leur véhicule et acheter un billet de transports Unireso pour toute la journée. Les tarifs ? 12 francs pour une personne seule, 16 francs pour deux voyageurs, 16 francs pour trois et 20 francs pour quatre.
De nouveaux horodateurs permettent l’achat de ces billets spéciaux. Il émet un ticket pour le pare-brise et des titres de transports pour les passagers. Testés au P+R de Bernex depuis 2011, ils ont fait leurs preuves.
En règle générale, les P+R sont réservés aux pendulaires habitants ou travaillant à plus de 2 kilomètres du parking et n’ayant pas de transports publics à proximité de leur domicile. Le «P+R journalier» vise au contraire n’importe quel automobiliste «se rendant à une manifestation sportive, allant voir un client en ville ou voulant s’y garer le week-end», souligne Luc Barthassat.
[align=center]Nouveau recours contre l'initiative genevoise des TPG acceptée le 18 mai[/align]
Un membre du Parti Pirate a déposé un recours au Tribunal fédéral contre le texte visant la baisse des tarifs des Transports publics genevois (TPG) et accepté une nouvelle fois en votation le 18 mai.
Un recours au Tribunal fédéral a été déposé contre la Loi sur les tarifs des TPG acceptée en votation le 18 mai dernier, selon la Tribune de Genève qui a relayé une information du site politeia.ch.
Pour Daniel Ceszkowski, membre du Parti Pirate qui a déposé le recours en son nom, la loi cantonale votée va à l'encontre de l'article 15 de la Loi fédérale sur le transports des voyageurs (LTV).
"Les entreprises établissent les tarifs de leurs prestations"
Celui-ci indique notamment que "les entreprises établissent les tarifs de leurs prestations. Le tarif énumère les conditions auxquelles est applicable le prix défini pour le transport et les autres prestations y afférentes".
"Si le tribunal valide le recours, ce n'est pas la votation du 18 mai qui sera annulée, mais la loi qui en découle", a expliqué le recourant au site politeia. De ce fait, les règles actuelles prévaudront.
Première initiative en mars 2013
Pour rappel, les Genevois avaient accepté en mars 2013 une initiative similaire à celle du 18 mai. Le texte avait pour but de baisser le prix d'un ticket de bus ou de tram.
Mais elle avait été invalidée par la Cour de justice genevoise, suite à un recours du Parti Pirate, au motif que le texte soumis au peuple n'était pas identique à celui déposé initialement et ayant fait l'objet de la récolte des signatures.
Les initiants, l'association de défense des retraités (AVIVO) en tête, avaient fait recours contre cette invalidation avant de perdre au Tribunal fédéral.
[align=center]Initiative sur les tarifs TPG Les nouveaux tarifs TPG ne seront appliqués qu'en décembre[/align]
La mise en pratique de l'initiative de l'Avivo pose trop de problèmes pour être réalisée dans les deux mois.
L'entrée en vigueur de l'initiative "Stop aux hausses des tarifs des TPG" n'interviendra pas dans les deux mois après le scrutin comme l'exige le texte accepté par le peuple le 18 mai. En raison des problèmes posés par sa mise en application, le Conseil d’État dépose aujourd'hui un projet de loi permettant de différer l'entrée en vigueur de la nouvelle grille tarifaire au 14 décembre 2014. Une date qui correspond au changement d'horaire annuel, coordonné avec celui des CFF. Les usagers devront donc patienter un peu avant de bénéficier, pour certains, de la baisse des tarifs.
Le gouvernement a pris cette décision ce matin. Il l'explique par «les problèmes d'application inventoriés, tant techniques que pratiques, sans parler de la cohérence globale du système de ventes et la nécessaire préservation de la Communauté tarifaire intégrale UNIRESO». Le Conseil d’État signale également qu'il a demandé au président de la Commission des transports du Grand Conseil de reprendre rapidement l'examen de son projet de loi qui vise précisément à corriger les imperfections de l'initiative. Ce projet, déposé après la première votation de mars 2013, avait été gelé suite à l'annulation de ce scrutin.
Dans son communiqué, le Conseil d’État ne cache pas que le manque à gagner qu'impliquera l'initiative pour les TPG sera compensé par une baisse de l'offre. De même, les ambitions du plan directeur des transports publics 2015-2018 devront «être revues à la baisse de façon marquée».
[align=center]Baisse des tarifs Les TPG craignent 110 à 120 licenciements[/align]
Le directeur ad intérim de la régie publique a évoqué ce risque jeudi devant les syndicats après le vote de l'initiative «Stop aux hausses de tarifs».
Les syndicats de défense des travailleurs des transports publics genevois (TPG) sont sur le pied de guerre suite à l’annonce qui leur a été faite jeudi par le directeur ad intérim de la régie publique, Christophe Stucki.
Dès 2015, la régie prévoit un manque à gagner de 14 à 15 millions de francs par an suite à l’adoption de l’initiative «Stop aux hausses des tarifs des TPG» le 18 mai passé, et à la baisse des prix qui en découle. La communauté tarifaire Unireso perdrait quant à elle entre 16 à 17 millions de francs par an.
Christophe Stucki a précisé que «si l’État n’absorbe pas la perte de recette des TPG, la régie publique devrait supprimer entre 110 et 120 emplois, dans tous les secteurs, s’inquiète Christian Abbas, du syndicat Asip. Si l’on prend en compte les temps partiels, près de 150 personnes seront touchées.»
«Le vote était un vote sanction contre les TPG, les travailleurs n’ont pas a assumé les bêtises de leur direction», dénonce Valérie Solano, du syndicat SEV.
[align=center]L’extension d’une ligne de bus passe sur un terrain de Luc Barthassat[/align]
TRANSPORTS • La desserte du village de Landecy est conditionnée à la construction d’une boucle sur un terrain du magistrat. Conflit d’intérêts ?
Le village de Landecy, sur la commune de Bardonnex, souffre de ne pas être relié au réseau des Transports publics genevois (TPG). Alors que les revendications de ses habitants restent sans réponse depuis des décennies, une solution semble aujourd’hui recueillir l’aval de tous: le prolongement de la ligne de bus 44 (dont le terminus se situe à la Croix-de-Rozon) jusqu’à l’entrée du village. L’option crée pourtant le malaise chez Luc Barthassat, conseiller d’État chargé des Transports, mais également propriétaire de la parcelle sur laquelle une boucle de rebroussement pour les bus devrait se construire.
Jeudi, une pétition munie de 159 signatures, soit près de deux tiers des habitants du village, a été déposée au Grand Conseil genevois. Elle demande que le prolongement de la ligne 44 soit inscrit dans le prochain Plan directeur des transports collectifs – finalisé mi-juin – et mis en place prochainement.
«Cela fait depuis les années 1950 que cette desserte est réclamée, relève le maire de Bardonnex, Alain Walder. Nous parlons de cette solution précise depuis maintenant dix ans sans que rien ne se concrétise.» En cause, des aménagements à effectuer en raison de l’étroitesse des routes, et surtout empiétant sur des terrains privés. Les parents de Luc Barthassat, qui étaient propriétaires avant leur fils, se sont longtemps opposés à la construction de cette boucle. Cette parcelle est d’autant plus stratégique qu’elle se trouve en bordure du village et qu’elle pourrait accueillir des logements si une modification de zone était décidée.
Des solutions alternatives ont été envisagées par la Direction de la mobilité. Notamment la création d’une navette reliant le village à Perly. Toutefois, toutes ces options se sont avérées compliquées et coûteuses. Au final, de l’avis de la mairie, du Département et des TPG, c’est la ligne 44 qui doit être privilégiée. Elle ne coûtera que 100000 francs aux TPG, contre 300000 pour la navette. Plus pratique, elle relie directement les villageois à Carouge. La commune s’est également engagée à prendre en charge le million de francs nécessaire aux aménagements routiers.
L’inconfort du magistrat
«C’est maintenant ou jamais», souligne Andreas Saurer, membre du groupe Bus Landecy, qui a lancé la pétition, et ancien constituant. Jeudi, lors de la rencontre entre les pétionnaires et Luc Barthassat, les propos de ce dernier auraient passablement surpris. En effet, le magistrat aurait mis en avant les difficultés financières que rencontrent les TPG à la suite de l’acceptation de l’initiative de l’AVIVO le 18 mai dernier, avant de soutenir la coûteuse solution de la navette jusqu’à Perly.
Luc Barthassat cherche-t-il à conserver à tout prix son terrain, propriété familiale depuis des décennies, en appuyant les options alternatives ? Il semblerait que non. Le magistrat se dit avant tout opposé à la vente. Cependant, un accord de principe serait conclu entre l’intéressé et la mairie pour une location de son terrain à long terme qui permettrait la construction de la boucle.
Le conseiller d’État admet que sa situation est inconfortable : «Je laisse le soin à mes services de juger quelle est la meilleure solution pour relier Landecy au réseau, relève-t-il. Je ne souhaite pas que l’on puisse penser que j’impose ma vision sur ce dossier. Vu que j’ai des intérêts économiques personnels, sur une des variantes envisagées, je ne vais pas m’impliquer.» M. Barthassat précise que s’il devait louer son terrain, il accepterait le prix proposé usuel sur le canton. «Je ne fais pas de la promotion.»
Ainsi, si l’on en croit les déclarations du ministre des Transports, tout en considérant que le prolongement de la ligne 44 est la solution la plus efficace, la desserte du village de Landecy sera certainement inscrite au plan directeur qui fixe les priorités des transports collectifs pour les cinq prochaines années. Ne reste plus qu’à passer à la réalisation.
[align=center]La rue de l’Ecole-de-Médecine rouvrira à la circulation dans les deux sens[/align]
Luc Barthassat a annoncé sa décision à l’issue d’une réunion jeudi avec les associations et les milieux intéressés.
Le 30 juin, la rue de l’Ecole-de-Médecine sera à nouveau transformée. Le double-sens unique, à l’essai depuis un an, disparaîtra, tout comme le bus 27 deux jours plus tôt. «La rue sera rouverte à la circulation dans les deux-sens ce jour-là», confirme le magistrat en charge des Transports, Luc Barthassat.
La décision a été annoncée jeudi à l’issue d’une séance de concertation avec la Ville de Genève, les associations de quartier, les représentants des milieux économiques, le TCS et Pro Vélo.
[align=center]Initiative TPG : le recours du Pirate est irrecevable[/align]
Le Tribunal fédéral balaie les arguments de Daniel Ceszkowski, mais lui propose de déposer un autre recours.
Le Tribunal fédéral a rendu hier son arrêt sur le recours d’un membre du Parti pirate suite à la votation sur l’initiative de l’Avivo «Stop aux hausses des tarifs des Transports publics genevois !».
Les juges de Mon-Repos déclarent «irrecevable» le recours de Daniel Ceszkowski contre l’arrêté du Conseil d’État donnant les résultats de la votation du 18 mai. Mais l’invitent à déposer un nouveau recours au niveau cantonal.
Dans un argumentaire bref et technique, le Tribunal fédéral balaie les arguments du Pirate. Il explique qu’en recourant contre l’arrêté du Conseil d’État, le Pirate s’est trompé de cible. Un arrêté annonce les résultats d’une votation ; il n’équivaut pas à une publication officielle. Selon le droit cantonal genevois, une loi ne rentre en vigueur qu’après sa publication dans la Feuille d’avis officielle (FAO). Et celle-ci n’a pas encore eu lieu, constatent les juges.
Sur le fond, le Pirate dénonçait une «atteinte directe à sa personne». Parce que l’initiative octroie la compétence de fixer les tarifs des TPG au Grand Conseil, et ce, alors que la loi fédérale sur le transport des voyageurs indique que «les entreprises établissent les tarifs de leurs prestations». Les juges de Mon-Repos estiment que ces conclusions «ne sont soutenues par aucun grief relevant des droits politiques».
Malgré cela, et en guise de conclusion, les juges montrent à Daniel Ceszkowski et à son avocat le chemin à suivre s’ils souhaitent continuer le combat. Ils leur rappellent que le Grand Conseil a modifié en avril passé la loi genevoise sur l’organisation judiciaire. Ils précisent que cette loi est entrée en vigueur le 4 juin et qu’elle offre «désormais la possibilité de recourir contre les lois constitutionnelles, les lois et les règlements du Conseil d’État» auprès de la nouvelle Chambre constitutionnelle de la Cour de justice.
Ce dernier paragraphe conforte le Pirate. «Le Tribunal fédéral nous fait passer le message d’aller à la nouvelle Chambre constitutionnelle, c’est ce qu’on fera», promet Daniel Ceszkowski, qui rencontre prochainement son avocat.
[align=center]Une femme de 44 ans perd la vie à Bel-Air heurtée par un tram[/align]
La victime a glissé et sa tête a violemment heurté un tram 14 qui arrivait à l’arrêt situé sur le pont, à la place Philibert Berthelier.
Une femme de 44 ans est décédée dans la nuit de samedi à dimanche après avoir été percutée par un tram. Le scénario tragique de ce début de soirée n’est pas encore clair pour les enquêteurs qui invitent d’éventuels témoins de cet accident à contacter le 022 427 64 50.
Toujours est-il que le conducteur du tram 14 circulant en direction de la gare Cornavin, n’a pu anticiper la collision avec la piétonne. Ce wattman suisse de 39 ans s’apprêtait à arrêter son convoi à la place Bel-Air, au quai situé sur le pont. Selon les premiers éléments à la disposition de la police, la jeune femme aurait glissé et heurté le véhicule avec la tête. «Elle n’a pas été renversée par le tram, assure Christophe Fortis, porte-parole de la police genevoise. Les premiers témoignages recueillis n’expliquent pas cette chute.»
Grièvement blessée, cette Suissesse, domiciliée dans la région, a été rapidement transportée à l’hôpital où elle n’a pas survécu à ses blessures.
Si les causes de cet accident ne sont pas encore déterminées, Christophe Fortis assure toutefois que l’aménagement des lieux n’est pas en cause. Reste que la configuration de cette place de transbordement, controversée depuis longtemps, a déjà fait couler beaucoup d’encre. Trop dangereuse et inadaptée au flot de piétons, et de cyclistes contraints à se faufiler à travers des voies de circulation et des croisées de trams.
[align=center]Luc Barthassat lance sa première salve contre les Verts[/align]
MOBILITÉ • Le magistrat lance un sondage en vue de contrer l’initiative des Verts pour la priorité des transports publics.
Hier matin, Luc Barthassat a suivi ses deux principes de gouvernance favoris: consulter les Genevois et, surtout, communiquer. Sur la plaine de Plainpalais, le ministre des Transports a lancé devant la presse les «États généraux de la mobilité», un projet de consultation annoncé depuis près de six mois. Son but ? L’élaboration, d’ici à la fin de l’année, d’une loi-cadre sur la mobilité, en guise de contre-projet à l’initiative des Verts qui demande la priorité aux transports publics, sur les autres modes de transport, afin d’en améliorer la vitesse commerciale. Celle-ci est actuellement la plus basse de Suisse, avec une moyenne de 15,2 km/h.
Définir des zones de priorité
Alors qu’on pensait que cette grande phase de concertation vantée par le magistrat mettrait autour d’une table les différentes associations concernées par la mobilité (les pro et les anti-voitures), Luc Barthassat annonce un simple questionnaire. Du 1er au 30 septembre prochain, les habitants de la région seront invités à indiquer, sur internet, leurs habitudes et leurs préférences en matière de mobilité.
Dans le détail, le conseiller d’État veut fixer des zones pour chaque type de mobilité. «Nous travaillons autour de la définition de pôles territoriaux, comme l’hypercentre, le centre ou la région périurbaine. La voiture ne peut pas aller partout, mais elle doit aussi être prioritaire à certains endroits», explique M. Barthassat. Aux citoyens de trancher, donc.
Pour les aider à remplir le questionnaire, des brochures résumant les habitudes de transport des Genevois seront distribuées durant l’été. Le conseiller d’État compte sur la valeur pédagogique de cette démarche pour motiver les habitants. «Si l’on pouvait recevoir cinq mille réponses, ce serait idéal !» Par ailleurs, cette consultation devrait être à nouveau mise sur pied en 2015, dans le cadre de la réorganisation des transports publics à la suite de la mise en fonction du CEVA en 2019.
La Direction des transports sera ensuite chargée d’élaborer la future Loi cantonale sur la mobilité, qui fera office de contre-projet. Présentée au Grand Conseil en décembre 2014, elle devrait prendre en compte ces avis. Toutefois, rien n’assure que les résultats de l’enquête seront représentatifs de l’ensemble de la population. Les habitants du centre ne répondront sûrement pas de la même manière que les pendulaires, tandis que les associations de la mobilité mèneront certainement une bataille pour pousser leurs membres à influencer les résultats au maximum.
Une absence de choix clair
Les Verts devront donc combattre en votation un texte certainement présenté comme «le choix des Genevois». Craignant que le résultat final ne soit qu’un «pot pourri faisant la part belle aux voitures», la présidente du parti, Lisa Mazzone, dénonce un manque de vision : «En continuant à vouloir ménager la chèvre et le chou, on n’effectue pas de réel choix en faveur des transports collectifs et l’on ne règle pas les problèmes de pollution, de santé publique et de mobilité.»
Elle rappelle que la précédente conseillère d’État Michèle Künzler avait déjà organisé il y a une année une consultation des associations pour la rédaction du plan «Mobilité 2030». «La consultation est une bonne chose mais, au final, elle doit déboucher sur un choix politique clair, poursuit-elle. Il est impossible de contenter tout le monde.»
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