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[/align] Il y a parfois des coïncidences troublantes. Au château de Flers, à Villeneuve d’Ascq, se tenait une exposition du 17 septembre 2011 au 29 février 2012 sur les origines du métro lillois, qui va fêter ses 30 ans. Deux jours après la fin de cette exposition, le 2 mars dernier, l’inventeur de ce métro automatique décédait à l’âge de 85 ans, à Lille.
C’est à l’Université de Lille qu’est né le VAL, qui fut le premier métro automatique du monde, avant d’être exporté dans d’autres villes (Toulouse, Rennes, Orly, Roissy, Chicago, Taïwan, Turin).
Et le père de ce bijou technologique, c’était Robert GABILLARD, un physicien de talent qui avait commencé sa carrière à l’Ecole Normale Supérieure avant de rejoindre le CERN à Genève puis l’Université de Lille où il travailla sur la résonance nucléaire et la propagation des ondes dans le sol. Dans ce contexte, il développa un système de détection des catiches (cavités dans le sol) en coopération avec l’Etablissement Public d’Aménagement de Lille-Est (EPALE).
Le succès de cette coopération conduit Jean-Claude RALITE, directeur de l’EPALE, à demander en 1969 à Robert GABILLARD de développer un système novateur de transport léger permettant de relier Lille à Villeneuve d’Ascq. C’est ainsi qu’est né le VAL (comme Villeneuve d’Ascq / Lille).
L’EPALE déposa le brevet et confia l’industrialisation de la solution à Matra, devenu Siemens depuis. Un modèle du genre en matière de coopération du monde de la recherche avec celui de l’industrie, dont on aimerait qu’il se répète encore aujourd’hui pour démarrer de nouvelles grandes aventures comme celle du métro automatique !
La ligne 1 du métro lillois a été inaugurée en 1983 et c’est alors le premier métro du monde à fonctionner sans conducteur. A l’époque, c’est une grande révolution et encore aujourd’hui, presque 30 ans après, il est admirable de remarquer que ce système de transport n’a subi aucun accident grave et n’a fait aucun mort.
...
Lille Métropole va d’ailleurs faire un geste emblématique en renommant l’actuelle station Cité Scientifique (sur la ligne 1), toute proche de l’ancien laboratoire de Robert GABILLART, du nom de l’inventeur.
L'article complet : http://www.lilletransport.com/L-invente ... e,093.html




 ), reste acceptable en terme d'espace. 
 sans le matériel (valeur 2005): 194 M€ soit 108 M€ le Kms.
 Je ne connais pas la ligne B de Toulouse, mais tu compare le coût d'un prolongement avec une traversée sous fluviale et la construction d'une ligne complète. Ce n'est pas la même chose : la mise en place de tels chantiers engendre des coûts fixes qui sont répartis sur moins de 2 km à Lyon. 
   Mais, proportionnellement, le prolongement à Oullins le tunnelier a plus été utilisé. Donc la comparaison est faussée  
)
 Le problème à Lille vient davantage du fait que l'on a un véritable réseau à deux vitesses, entre d'une part un métro extrêmement rapide et fréquent, donc extrêmement attractif, et d'autre part, un réseau de bus à la traîne, avec des fréquences largement perfectibles, des vitesses souvent faibles (peu de sites propres) et des parcours parfois assez tordus. Autant dire que si on enlève les captifs, on ne doit vraiment pas avoir grand-monde dans les bus. Entre les deux, le tram présente une offre correcte (sauf peut-être le dimanche et en soirée où on a une marge de progrès), mais un confort un brin rustique. Passons sur le maillage du réseau bus, tant il est centré (très peu de rocades) et obligeant au rabattement sur le métro.