si on prend les 30 dernières années, on a construit 600 km de tramways en France, et pendant ce temps, qu'a-t-on fait en IDF ? 4 km de tunnel pour le RER (RER D en 1995, RER E en 1999) et la ligne 14
C-Rtf a écrit :Puisque qu'en France ( et bien ailleurs aussi) on à tendance à bétonner et concentrer la population avant de se poser la question de leur déplacement.
C-Rtf a écrit :Ces décisions demandent un courage politique que peu ont malheureusement.
Grand Paris : le supermétro enfin sur les rails
décryptage+cartes Jean-Marc Ayrault a présenté la version définitive du projet qui doit transformer la métropole parisienne d'ici 2030. Retrouvez en cartes toutes les nouvelles lignes et stations.
Par SYLVAIN MOUILLARD, DOMINIQUE ALBERTINI
Libération
«Colossal», «historique», «pharaonique»... Une inflation d’adjectifs accompagne les débuts du «Grand Paris», ce projet d’aménagement de la région parisienne dont Jean-Marc Ayrault a présenté, ce mercredi, les traits définitifs. http://www.liberation.fr/societe/2013/0 ... rts_886725
La métropole se prépare à un bouleversement inédit depuis la construction des lignes de RER, dans les années 1960 et 1970.
De nouveau, les transports sont au centre du projet : demain un nouveau réseau de métro, périphérique, le «supermétro», facilitera les déplacements de banlieue à banlieue. Mais l’objectif général du Grand Paris est de maintenir la position de l’Ile-de-France parmi les grands pôles économiques mondiaux. Le point.
Le Grand Paris, c’est quoi ?
Tout commence par un discours de Nicolas Sarkozy, le 17 septembre 2007. http://www.societedugrandparis.fr/ Lors de l’inauguration de la Cité de l’architecture et du patrimoine, le chef de l’Etat prône «un nouveau projet d’aménagement global du Grand Paris», sur lequel planchent bientôt plusieurs équipes d’architectes. Un secrétariat d’Etat ad hoc est créé l’année suivante. En 2010, une loi lance la Société du Grand Paris (SGP), établissement public chargé de mener le projet à bien. Après son élection, François Hollande reprend celui-ci à son compte.
Le métro périphérique est la colonne vertébrale du Grand Paris. Avec ses 72 stations et ses 200 kilomètres de voies, répartis sur quatre nouvelles lignes, le «grand huit» doit répondre aux difficultés de transport de millions de banlieusards, et rompre avec la structure centralisée du réseau actuel : en 2030, on pourra se déplacer facilement d’une ville de banlieue à une autre sans passer par la capitale. D’importantes retombées économiques sont attendues de l’aménagement autour des nouvelles gares.
Plus largement, le projet définit de grands pôles d’activités franciliens. Par exemple à Saclay pour la recherche scientifique, au Bourget sur le ciel et l’espace, entre l’Ile-Saint-Denis et Aubervilliers autour de la création. Enfin, le plan s’accompagne de la création d’une «Métropole de Paris» chargée de délivrer les permis de construire, et qui doit faire passer la construction de logements de 40 000 à 70 000 par an. Pour Jean-Marc Ayrault, interrogé par le Parisien, «l’objectif est que l’Ile-de-France atteigne le sommet des métropoles mondiales sur le plan économique, de l’attractivité, mais aussi de la solidarité».
Le Grand Paris, combien ça coûte ?
Tout cela se monte à 26,5 milliards d’euros, selon Matignon. Le coût, considérable, est en nette hausse par rapport aux premières études, qui le chiffraient à une vingtaine de milliards d’euros. A cette somme s’ajouterait le coût de la modernisation du réseau actuel, sa prolongation par endroits et l’étoffement de l’offre de tramways et de RER, un «plan de mobilisation» à 7 milliards environ.
Le financement du projet repose sur la Société du Grand Paris. Il est principalement abondé par des taxes, notamment sur les immeubles de bureaux, ainsi que par une subvention de l’Etat. La SGP se financera également sur la concession des futures lignes aux compagnies exploitantes, qui seront choisies après un appel d’offre européen obligatoire. Plusieurs voix – notamment des élus UMP, mardi soir – ont proposé d’autres pistes pour sécuriser le financement, comme l’allongement de la durée des emprunts ou la création de nouvelles taxes, par exemple sur les billets d’avions au départ d’Orly et Roissy.
Le Grand Paris, c’est pour quand ?
Officiellement, tout sera fini en 2030, http://www.liberation.fr/societe/2013/0 ... 030_886626 soit cinq ans plus tard que ne le prévoyait la loi de 2010. Les travaux vont débuter de manière progressive, dès 2015. Le gouvernement a choisi de jouer sur plusieurs tableaux à la fois : la rénovation ou le prolongement d’infrastructures existantes (lignes 4, 11, 12 et 14 du métro, notamment), ainsi que la construction des nouvelles lignes du Grand Paris Express. Exit, donc, les lignes «rouge», «bleue», «verte» ou «orange» : le nouveau réseau prolongera la série numérique actuelle, de 15 à 18.
De 2015 à 2030, les tronçons vont «s’enchaîner les uns aux autres de manière continue», selon le gouvernement. Une manière de répondre à l’augmentation constante du trafic (+21% ces dix dernières années). Tous n’offriront pas les mêmes caractéristiques : la ligne Orly-Versailles, par exemple, sera automatisée et à «capacité adaptée». Pas besoin, en grande couronne, d’une métro surdimensionné, ce qui permet aussi quelques petites économies... A terme, annonce Jean-Marc Ayrault, «le temps de transport quotidien, qui n’a cessé d’augmenter pour atteindre une heure vingt en moyenne, contre dix minutes il y a 60 ans, redeviendra un temps raisonnable».
Le gouvernement prévoit plusieurs étapes importantes, visibles ci-dessous en cartes.
2020 : mise en service de la ligne 15 de Pont de Sèvres à Noisy-Champs
2023 : mise en service de la ligne 16 de Pleyel à Noisy-Champs, en passant par Montfermeil et Aulnay-sous-Bois
2025 : mise en service de la ligne 18, de Massy au plateau de Saclay
2027 : liaison entre Massy et Orly
2030 : fin des travaux
Le Grand Paris, ça changera quoi ?
C'est une très bonne nouvelle pour les «enclavés», ces banlieusards vivant à quelques kilomètres à vol d’oiseau de Paris, mais qui mettent parfois deux heures à rejoindre le centre de la capitale. http://www.liberation.fr/societe/2013/0 ... oir_886464
Ainsi des communes de Clichy-sous-Bois et Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, qui seront raccordées à la ligne 16. Signe du besoin en transport, le «supermétro» devrait accueillir deux millions de personnes par jour, contre trois millions pour l’ensemble du réseau existant aujourd’hui.
Le projet doit aussi représenter un levier de développement économique. http://grandparis.blogs.liberation.fr/v ... -gros.html
D’ici 2035, entre 140 000 et 380 000 emplois pourraient être créés. Selon le comité scientifique de la Société du Grand Paris, les gains potentiels finaux se situeraient entre 39 et 100 milliards d’euros. De quoi accélérer la croissance en Ile-de-France, qui passerait de 2% par an entre 2015 et 2020, à 3% après 2030. Du côté des sociétés immobilières, on se frotte déjà les mains : l’aménagement des zones économiques autour des gares, les logements supplémentaires promettent de beaux bénéfices. Sur le tracé du futur métro, la valeur de certains biens a déjà augmenté de 6%, selon la banque d’affaires JP Morgan.
Le Grand Paris, du baron Haussmann au supermétro francilien
Retour sur Le projet de supermétro francilien s'inscrit dans la tradition des grandes infrastructures parisiennes. Des investissements colossaux, souvent lancés avec retard.
Par SYLVAIN MOUILLARD, DOMINIQUE ALBERTINI
Libération
Le «nouveau Grand Paris», lancé mercredi par Jean-Marc Ayrault, s’inscrit dans la lignée des vastes travaux d’infrastructures de l’agglomération parisienne. Du baron Haussmann au RER, retour sur trois étapes clés, avec l’éclairage de l’historien Michel Margairaz (1). Décrivant une histoire «par secousses», il revient sur ces «longues périodes où l’on accumule un retard considérable, et ces moments de décision avec une augmentation spectaculaire de l’infrastructure de transports».
Sous Haussmann, Paris s'agrandit
Avec ses rues étroites, encombrées et parfois insalubres, le Paris du milieu du XIXe siècle n’est pas facile à vivre. L’empereur Napoléon III s’en inquiète au point de confier, en 1853, une mission ambitieuse au préfet de la Seine, Eugène Haussmann : transformer Paris selon les normes les plus avancées de l’urbanisme. Le chantier, immense, se prolongera jusqu’au début des années 1870. Haussmann multiplie les percées dans le bâti parisien pour tracer de longues et larges artères, ainsi que des grandes places. De nouveaux monuments surgissent, comme l’Opéra ou la gare de Lyon.
Moins spectaculaires, mais au moins aussi important, l’acheminement et l’évacuation de l’eau sont perfectionnés, et des espaces verts font leur apparition dans la ville. Le tout répond aux préoccupation hygiénistes de l’époque - peut-être aussi à un souci sécuritaire, une grande avenue étant plus simple à contrôler qu’une multitude de petites ruelles. Les critiques de Haussmann lui reprocheront aussi d’avoir, par ses travaux, chassé les classes populaires du centre vers la périphérie : un débat toujours actuel.
Le point de vue de Michel Margairaz : «Paris s’agrandit, notamment vers l’ouest. Après l’annexion de plusieurs communes environnantes en 1860, la surface de la capitale est quasiment doublée. C’est aussi à cette date que les vingt arrondissements sont arrêtés. A l’époque, l’idée est concurrencer Londres. La France est alors la deuxième puissance mondiale, derrière le Royaume-Uni.
Il y a aussi un souci de mobilité. C’est à cette fin qu’est créée en 1855 la compagnie générale des omnibus, une entreprise de voitures tirées par des chevaux. La ville de Paris lui octroie une concession, mais exige en retour un strict cahier des charges : nombre de stations minimal, tracés à respecter, etc... La compagnie générale des omnibus est en situation de monopole, en raison de l’expérience malheureuse menée quelques années auparavant : mises en concurrence, les compagnies avaient déserté les zones les moins denses pour se concentrer sur le centre de Paris, plus rentable.»
Le métro, discriminatoire pour la banlieue
Photo prise en 1900 dans le métro parisien (AFP).
Le 19 juillet 1900, la station Porte Maillot accueille les premiers voyageurs de l’histoire du métro parisien. La capitale entre dans l’ère du train urbain, avec un peu de retard sur Londres et Budapest. Et non sans un long débat sur les mérites comparés des lignes aériennes (mais quid des belles perspectives parisiennes ?) et souterraines (qui font craindre pour la santé et la sécurité des voyageurs). Les lignes vont se multiplier tout au long du XXème siècle. Dernière en date, la 14, entièrement automatique, est inaugurée en 1988.
Prouesse technique, le métro a révolutionné la vie des parisiens, rendant possible de traverser la capitale en Il faut cependant attendre 1934 pour voir l’ouverture d’une première station en banlieue, à Boulogne-Billancourt. Jusqu’à aujourd’hui, le réseau reste centré sur Paris. Il faudra attendre 2020 environ pour l’ouverture de la première ligne banlieue-banlieue.
Le point de vue de Michel Margairaz : «Après les aménagements haussmanniens , le transport est cette fois-ci au coeur de la stratégie. Le métro vise à assurer une certaine mixité sociale, en permettant aux Parisiens de circuler facilement dans tous les arrondissements. Les Républicains, au pouvoir à l’époque, confient la réalisation du métro à une entreprise privée, la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris. Le cahier des charges est exigeant : il faut construire environ 300 stations en une dizaine d’années ; la tarification est unique, et abordable.
Le métro est très discriminatoire pour la banlieue. La ville de Paris freine d’ailleurs des quatre fers quand on lui demande d’étendre le réseau au-delà de ses murs. Il a fallu une très grande bataille au conseil général de la Seine pour que quelques communes, comme Ivry ou Boulogne, obtiennent des prolongements. A l’époque, c’est l’autobus qui est chargé de compléter le réseau et d’aller vers la banlieue.»
Le RER, vite surchargé
Photo prise en avril 1976 du chantier du RER du Forum des Halles, au coeur de Paris (AFP).
En pleine période des Trente Glorieuses, les pouvoirs publics décident enfin de s’attaquer aux liaisons banlieue-Paris, très largement délaissées jusqu’alors. La construction du Réseau express régional d’Île-de-France (RER) est officiellement lancée en 1965. Les travaux, pharaoniques, durent une dizaine d’années. Aujourd’hui, le RER compte cinq lignes, 257 arrêts et près de 600 km de voies.
Le point de vue de Michel Margairaz : «Le RER doit faciliter les déplacements périphérie-centre, effectués essentiellement pour des raisons professionnelles. Ces investissements sont financés par l’Etat, qui souhaite faire de Paris une métropole européenne de premier plan. A la même époque, le quartier de la Défense se développe. Le RER A doit y acheminer les salariés, qui habitent bien souvent à l’opposé, à l’est.
Ces travaux permettent un rattrapage du retard accumulé, mais les premiers phénomènes de surcharge apparaissent dès les années 80-90. Notamment parce que la mobilité devient de plus en plus importante : on ne se déplace plus seulement pour aller au travail, mais aussi pour les études, les loisirs etc. Il faut aussi noter qu’on a parfois réalisé des investissements à l’économie, comme sur le tronçon nord/sud.»
(1) Professeur d’histoire économique contemporaine à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, il est spécialiste des mobilités en région parisienne aux XIX-XXes siècles.
amaury a écrit :Ce qui me semble plus problématique aujourd'hui, c'est l’éparpillement périurbain. Même si c'est de l'artificialisation des sols, je ne le classerais pas dans la bétonisation. Et, surtout, ce qui me semble caractériser ce phénomène-là, c'est surtout qu'il s'agit d'un phénomène presque non-régulé : il n'est ni organisé, ni réellement empêché (au nom de la Liberté).
phili_b a écrit :Mais il faut arrêter de faire une fixation là dessus comme si c'était la cause de tout les soucis. L'éparpillement urbain n'est pas une cause mais une conséquence, d'une part du prix en centre ville,et, d'autres part, de la mauvaise qualité de vie en métropole à moins d'habiter dans la première couronne. En plus on voit qu'à Paris cette densification devient ingérable.
phili_b a écrit :Si on arrêtait de tout centraliser en centre ville et de développer le reste du pays et ne pas se cantonner aux 10 km autour des métropoles et le reste advienne que pourra, ils n'ont qu'à déménager en centre-ville c'est la solution ultime. La campagne n'a pas que des avantages, (qu'en dira-t-on, conservatisme, etc...) mais il faut se souvenir qu'il n'y a pas si longtemps la densité était bien plus important que le désert actuel.
xouxo a écrit :Il faudrait arrêter de prendre Paris pour une sorte d'enfer.
phili_b a écrit :amaury a écrit :Ce qui me semble plus problématique aujourd'hui, c'est l’éparpillement périurbain. Même si c'est de l'artificialisation des sols, je ne le classerais pas dans la bétonisation. Et, surtout, ce qui me semble caractériser ce phénomène-là, c'est surtout qu'il s'agit d'un phénomène presque non-régulé : il n'est ni organisé, ni réellement empêché (au nom de la Liberté).
Mais il faut arrêter de faire une fixation là dessus comme si c'était la cause de tout les soucis. L'éparpillement urbain n'est pas une cause mais une conséquence, d'une part du prix en centre ville,et, d'autres part, de la mauvaise qualité de vie en métropole à moins d'habiter dans la première couronne. En plus on voit qu'à Paris cette densification devient ingérable.
Si on arrêtait de tout centraliser en centre ville et de développer le reste du pays et ne pas se cantonner aux 10 km autour des métropoles et le reste advienne que pourra, ils n'ont qu'à déménager en centre-ville c'est la solution ultime. La campagne n'a pas que des avantages, (qu'en dira-t-on, conservatisme, etc...) mais il faut se souvenir qu'il n'y a pas si longtemps la densité était bien plus important que le désert actuel. Et qu'il y a une vie entre la campagne et la ville. De plus on est très loin des suburbs américain en colimaçon: il y a une vraie vie de proximité quand elle n'a pas été bouffé par un hyper marché.
En fait ta remarque est une sorte de glorification du Grand Paris et de tout ses excès. On a l'impression que de critiquer la péri-urbanisation est une réponse à tout , un mantra. Je partage plutôt les avis de BBArchi et C-Rtf qui essayent de proposer une vision différente mais sur un développement plus équilibré.
amaury a écrit :Enfin, d'un point de vue économique, toujours pareil : habiter en ville en choisissant bien son quartier permet de ne pas avoir de voiture.
Grand Paris : le Contrat de développement territorial "Boucle nord des Hauts-de-Seine" signé
Mardi, 11 Février 2014 00:00
Rubrique : Actualités par thèmes -
Régions
La desserte en transports en commun, de la Boucle nord des Hauts-de-Seine sera renforcée avec trois nouvelles gares sur le tronçon Nanterre-Pleyel de la ligne 15 du Grand Paris Express : Bois-Colombes (en correspondance avec le réseau Transilien SNCF), les Agnettes (correspondance avec la ligne 13 du métro) et les Grésillons (correspondance avec la ligne C du RER). Elaborés par les collectivités locales et l’État, les contrats de développement territorial (CDT) permettent de mettre en place des projets de développement des territoires stratégiques du Grand Paris, en particulier ceux desservis par les nouvelles lignes de métro du Grand Paris Express.
Le CDT fixe ainsi les grands objectifs du développement de la Boucle nord des Hauts-de-Seine :
- un développement urbain maîtrisé et valorisant le cadre de vie et les espaces naturels
- une programmation diversifiée de logements (objectif global de construction de 1 860 logements par an) avec de nouveaux équipements une attractivité renforcée par le développement économique
- un bassin de vie pour l’emploi et la formation des mobilités connectant le territoire aux différentes échelles.
LA BOUCLE NORD DES HAUTS-DE-SEINE : DES ATOUTS DE TAILLE
Territoire de 236 000 habitants composé de quatre communes (Asnières, Gennevilliers, Colombes, Bois-Colombes), le territoire de la Boucle nord des Hauts-de-Seine dispose de nombreux atouts :
- sa localisation au cœur de l’agglomération parisienne, à proximité de Paris et des pôles économiques de La Défense et de Saint-Denis Pleyel ;
- son tissu d’entreprises industrielles et tertiaires très conséquent : aujourd’hui, 20 % des entreprises appartiennent à l’industrie autour de quatre grands secteurs d’activités : l’énergie et les éco-activités, l’électronique, la logistique et la chimie/santé ;
- les activités tertiaires sont également présentes, à l’instar d’Oracle ou de Prisma Presse ;
- une population dynamique et diversifiée ;
- un foncier mutable qui offre des perspectives de renouvellement urbain importantes ;
- la présence de la Seine et du port fluvial multimodal de Gennevilliers : première plateforme portuaire d’Île-de-France en termes de superficie et d’activités et vecteur d’attractivité économique, ce port accueille 275 entreprises et génère plus de 8 000 emplois directs (BTP, agro-alimentaire, sidérurgie, valorisation des déchets, etc.)
Rémi a écrit :Franchement, avant d'émettre des jugements aussi péremptoires, un regard appuyé sur la réalité de la situation serait le bienvenu. Paris est une mégapole de niveau mondial, comme Londres, New York et Tokyo. Or son système de transport a aujourd'hui des carences notoires qui sont connues de l'ensemble des franciliens. On peut se lamenter du fait que Paris concentrerait volontairement des populations et emplois au détriment de la province mais ça ne se répartit pas comme la sauce tomate sur de la pâte à pizza. Les emplois et les industries (pour ce qu'il en reste en France) s'installent dans un environnement propice. Comparer le fonctionnement économique de Paris à celui de Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes ou Charleville-Mézières n'a aucun sens. Le fait-on vis à vis de Londres avec Manchester ou Edimburg ? A un rang moindre, le fait-on entre Madrid et les autres capitales des régions espagnoles. Certes il y a Barcelone, mais Madrid concentre bien plus d'activités que Barcelone.
Rémi a écrit :Salut
Franchement, avant d'émettre des jugements aussi péremptoires, un regard appuyé sur la réalité de la situation serait le bienvenu. Paris est une mégapole de niveau mondial, comme Londres, New York et Tokyo.
Métro C a écrit :Salut,
Dire que le centralisme est un "mal français" n'a aucun sens, de nombreux pays ont un fonctionnement similaire (en europe je pense notamment à la Grèce ou au Royaume-Uni, mais on peut aussi parler du Brésil, etc.)
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