[align=center]Le TER Le-Puy-en-Velay/Saint-Étienne bloqué par une plaque en tôle[/align]
Une plaque en tôle, perdue par un autre train, a bloqué vendredi 5 juillet, vers 6h40, le TER, dans le sens Le-Puy-en-Velay/Saint-Étienne, au niveau de la commune de Beauzac. Elle s’était coincée sous un essieu. Le temps de l'enlever, puis d’effectuer les réparations nécessaires, les passagers, une bonne vingtaine, ont été pris en charge à bord d’un minibus, puis d’un car pour rejoindre les gares de leur destination finale. Le trafic sur la ligne a repris après 9h30.
[align=center]Vol de cuivre à la SNCF : des retards mardi matin sur la ligne Saint-Étienne/Le Puy[/align]
Dans la nuit de lundi à mardi, cinq personnes, dont une a été interpellée, ont volé des câbles de cuivre servant à la signalisation de la ligne Saint-Étienne/Le Puy
Cela a provoqué le blocage des voies à 4h35, entrainant un retard de 15 à 20 minutes pour six TER et la suppression d’un TER Bas/Monistrol. Tout est rentré dans l’ordre à 8h15. La valeur du câble sectionné est estimée entre 10 et 12000 euros.
[align=center]Saint-Étienne. Une femme grièvement blessée en traversant la voie ferrée sous un tunnel[/align]
La victime, âgée d'une cinquantaine d'années, a été heurtée, vendredi soir, par un TER alors qu'elle traversait les voies au niveau du tunnel de Beaubrun.
Il était 19h45, vendredi, lorsque le train parti 45 minutes plus tôt de la gare de Bas-Monistrol (Haute-Loire) s’est immobilisé sous le tunnel situé entre les gares de Bellevue et Le Clapier à Saint-Étienne. Ce train devait arriver en gare de Châteaucreux à 19h48. Au moment où le TER passait sous le tunnel, il a heurté une femme d’une cinquantaine d’années qui traversait la voie ferrée.
Avertis, les pompiers se rendaient sur les lieux de l’accident. Devant la gravité des blessures, les secours ont fait appel au SAMU. Très grièvement blessée, la victime a été transportée à l’hôpital Nord. Pendant ce temps, du personnel de la SNCF s‘est rendu auprès des six voyageurs qui se trouvaient à bord du train pour les rassurer et veiller à leur sécurité. Le train s’étant arrêté sous un tunnel, il était décidé de maintenir les voyageurs à bord durant un peu plus de 2 heures. Le train a rejoint, dans un premier temps, la gare du Clapier à 22h20. La SNCF a pris en charge le transport de quatre voyageurs jusqu’à leur domicile. Deux autres, habitant à proximité de l’accident ont regagné leurs domiciles.
Cet accident a occasionné des perturbations sur le trafic ferroviaire. Six trains ont été supprimés entre Firminy et Saint-Étienne. La SNCF a mis en place un service de cars. En fin de soirée, des retards étaient encore enregistrés, puisque le train Saint-Étienne Le-Puy qui devait partir à 21h52 n’avait toujours pas quitté Châteaucreux à 22h30. La police a ouvert une enquête qui devra déterminer les causes de cet accident.
[align=center]Ligne Firminy-Le Puy : la CGT Cheminots dénonce la fermeture pour travaux[/align]
Ce jeudi matin, les syndicalistes CGT des cheminots ont procédé à une distribution de tracts en gare du Puy-en-Velay. Objectif : sensibiliser les usagers, la SNCF et RFF à la dégradation des conditions de transport.
En ligne de mire notamment, le chantier de maintenance qui va démarrer le mois prochain entre Le Puy et Firminy, qui va entraîner la fermeture de la ligne pendant 6 mois.
Du jamais vu pour les cheminots qui assurent qu’on pourrait laisser circuler les trains le matin de bonne heure où en début de soirée. « Jamais jusqu'à ce jour, de tels travaux n'ont été traités en fermant carrément une ligne. Des zones de travaux plus restreintes permettraient de limiter l’importance du parcours transféré sur la route... Mais c’est la rentabilité du chantier pour l’entreprise privée qui a été retenue, sans se préoccuper des conséquences pour l’usager».
[align=center]La ligne Le Puy/Firminy va fermer durant sept mois à partir de lundi[/align]
Haute-Loire. Réseau ferré de France démarre ce lundi une série de travaux sur la ligne TER Le Puy-en-Velay/Firminy. La circulation des trains de voyageurs s’en trouvera interrompue jusqu’au 31 août. Les usagers pourront utiliser des cars de substitution mis à disposition par la SNCF mais il faudra parfois compter deux heures, au moins, pour effectuer Le Puy-en-Velay/Saint-Étienne.
Sept mois d’interruption totale. Réseau ferré de France (RFF) ne fait manifestement pas dans le détail quand il s’agit de rénover ses lignes de chemin de fer. Une opération au sein du Plan rail Auvergne que Sébastien Fournier, responsable de l’antenne Auvergne de RFF qualifie de « la plus importante en volume ».
On le croit sur parole. Malheureusement, ce zèle ne manquera pas d’impacter les usagers quotidiens de la ligne et nombre d’entre eux devront sans doute se lever plus tôt le matin pour rentrer plus tard le soir. Comme le constate Pierre Astor, maire de Retournac : « La durée de certains retours Saint-Etienne/Le Puy peut atteindre deux heures et deux minutes. Ce qui est tout de même trop long. »
On comprend aisément que les horaires de dessertes des cars de substitution mis en place par la SNCF ne peuvent être aussi nombreux que ceux des trains. Cependant, malgré trois réunions en 2013 entre représentants d’usagers, maires concernées, et responsables de la SNCF, les horaires, le nombre et les lieux de dessertes arrêtés par l’entreprise ne font toujours pas l’unanimité.
7 mois d’arrêt, 100 millions d’euros économisés
D’autre part, la SNCF justifie l’interruption totale sur une période si longue par des raisons économiques : « La réalisation de ces travaux sous coupure totale des circulations commerciales permet de réaliser une économie de près de 33% sur le montant des travaux. Ce choix fait par les partenaires du Plan rail Auvergne a permis une économie globale de 100 millions d’euros. »
Chacun s’accorde toutefois sur la nécessité de ces travaux. La ligne est lente entre Le Puy-en-Velay et Vorey-sur-Arzon. Pour en augmenter la vitesse, l’ensemble de la voie sera remis à neuf. De Vorey-sur-Arzon à Bas-en-Basset, la ligne, montagneuse, doit être sécurisée pour éviter des éboulis à même de ralentir les trains. Les travaux porteront sur les ouvrages en terre avec la mise en place de grillages plaqués et ancrés et d’écrans pare blocs. Trente sites au total feront l’objet de ces travaux de sécurisation des parois ou tranchées rocheuse dont certains se situent également entre Bas-en-Basset et Firminy. Sur ce dernier tronçon, la voie sera également remise à neuf et les parois de cinq tunnels seront confortées. Par ailleurs, un tablier de pont sera remplacé.
Au bout du compte, RFF promet ainsi de « pérenniser la ligne pendant trente ans ». Un engagement qui, s’il se réalise, aura bien valu sept mois de tourments.
[align=center]Deux allers-retours directs supplémentaires en car entre Le Puy et Saint-Étienne[/align]
Suite aux travaux de rénovations sur l'axe Le Puy / Saint-Étienne, la ligne SNCF sera fermée sept mois. Les usagers n'étaient guère satisfaits des cars de substitution et deux allers-retours supplémentaires directs sont proposés par la Région à partir du lundi 3 mars, pour 1h10 de trajet.
Dans le cadre du Plan Rail Auvergne, signé entre l’État, la Région Auvergne et Réseau Ferré de France, d’importants travaux ont démarré le 3 février dernier entre le Puy-en-Velay et Firminy. Ces travaux sont réalisés sous coupure totale des circulations ferroviaires commerciales, du 03 février au 31 août 2014, pour un coût de 48 millions d'euros.
Au cours de ces sept mois de coupure, 36 kilomètres de voie sont refaits, les parois de cinq tunnels sont confortées, un tablier de pont est remplacé, l’étanchéité de 19 ouvrages d’art est refaite. De plus, plus de 30 sites font l’objet de travaux de sécurisation des parois ou tranchées rocheuse, avec la mise en place de grillages plaqués et ancrés et d’écrans pare-blocs. Des travaux "pour assurer votre confort", selon le dépliant de la SNCF et qui, on le rappelle, s'étaleront donc du 3 février au 31 août 2014.
Éviter de perdre systématiquement 2h30 dans chaque trajet
L'Association pour le développement de la ligne Le Puy-en-Velay/Saint-Étienne (ADEPLUS), qui défend également ses usagers, grince des dents : elle réclame la mise en place de trajets "semi-express" entre Firminy et Le Puy pour permettre aux usagers Ponots d'éviter de perdre systématiquement 2h30 dans chaque trajet (lire).
Lors d'une réunion cet automne, de nouveaux plannings sont présentés : "Pour les plannings du matin, on ne peut pas dire que c'était l'apothéose mais on pouvait quand même à arriver à l'heure au travail en se levant plus tôt. On sait très bien qu'on ne peut pas demander un car pour chacun", reconnaît une membre de l'association. C'est pour le soir que le problème subsiste : au meilleur des cas, quelqu'un qui finit le travail - ou les cours - à Saint-Étienne à 16h arrivera au Puy juste avant 19h.
Du lundi au vendredi, il y aura un départ du Puy à 7h40 pour une arrivée à Saint-Étienne à 8h50 et le soir, un car partira du Puy à 17h pour arriver à 18h10 à Saint-Étienne. Dans l'autre sens, un car quittera Saint-Étienne à 10h pour desservir Le Puy à 11h10 et un autre partira de Saint-Étienne à 18h45 pour arriver au Puy à 19h55.
Des cars directs pour faire Sainté/Le Puy en 1h10
"C'est une grande première pour cette ligne", a annoncé le Président de Région René Souchon lors de sa venue en Haute-Loire ce vendredi, puisqu'à titre expérimental et à partir du 3 mars, un car reliera directement Le Puy à Saint-Étienne en 1h10, à raison de deux allers-retours quotidiens, du lundi au vendredi. Ce service supplémentaire est exclusivement à la charge du Conseil régional et est estimé à 80 000 euros pour les sept mois de travaux. "Si l’expérience est concluante, le service pourrait être élargi", a évoqué René Souchon.
[align=center]Eric Cinotti - Directeur régional de la SNCF Auvergne/Bourgogne Est. Un tel chantier ne peut pas annoncer une fermeture[/align]
Eric Cinotti est le nouveau directeur régional de la SNCF Auvergne/Bourgogne- ouest.
Comment trouvez-vous la situation ferroviaire de la Haute-Loire ?
En Haute-Loire, il y a de beaux dossiers, comme le pôle d’échanges du Puy-en-Velay, la rénovation par RFF (Réseau ferré de France), de la ligne Le Puy-en-Velay/Firminy qui est en cours, et dont les travaux doivent s’achever à la fin de l’été. Pour le Cévenol, je n’ai pas encore eu le temps de prendre connaissance du dossier dans le détail. Je viens d’arriver.
Selon la CGT, et des usagers, la ligne Le Puy-en-Velay/Firminy serait menacée…
Chacun peut voir que RFF mène des travaux extrêmement importants, et un chantier de ce niveau ne peut pas annoncer une fermeture. C’est le simple bon sens… Je vais aller voir ce chantier prochainement.
Peut-on améliorer la régularité des TER régionaux ?
On a fini l’année à l’objectif. Cela signifie que 92% des TER Auvergne ont été à l’heure en 2013.
Je peux vous dire que nous commençons très bien l’année, puisque nous sommes au-delà de 93% de régularité.
Mon objectif est de conforter ces bons résultats, tant sur Clermont-Ferrand/Paris, que sur les trains express régionaux.
Vous arrivez de la direction générale de la SNCF, et avez été le coordinateur pour la catastrophe de Brétigny en juillet 2013…
L’opinion a été très choquée, ainsi que les cheminots. Notre métier est de faire voyager les gens en toute sécurité.
Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles. Nous sommes à leurs cotés dans la durée, et nous leur devons bien cela.
Délais tenus pour le chantier de la ligne SNCF Le Puy-en-Velay/Firminy
25 Avril 2014
Les partenaires qui œuvrent à la rénovation de la ligne SNCF Le Puy/Firminy dont l'énorme chantier a débuté rappelons-le le 3 février pour s'achever officiellement le 31 août (jour prévu pour la réouverture de la ligne aux TER), ont décidé de se retrouver jeudi après-midi sur le terrain, aux "14 Ponts", entre Brives-Charensac et Le Puy, pour faire le point sur l'avancée des travaux.
Le président de la Région Auvergne, René Souchon, qui a initié le Plan rail se retrouvait aux côtés de Patrick Vergne, directeur régional adjoint de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), de Anne Lambusson responsable Rhône-Alpes Auvergne de Réseau ferré de France ou encore de Eric Cinotti, le nouveau directeur régional de la SNCF.
Région, Etat, RFF ont engagé de 2009 à 2013 pour ce Plan rail pas moins de 213 millions d'euros dont près de 48 millions d'euros pour la réfection des 70 km de la ligne Le Puy/Firminy dont les voies avaient près de 50 ans.
Selon les financeurs, un coût réduit de 30 %, du fait de la fermeture complète de la ligne pour les besoins du chantier.
Des ouvrages d'art usagés et pour certains en bout de vie, une infrastructure vieillissante avec des ralentissements, une ligne de moyenne montagne avec des risques de chutes de rochers mais aussi une ligne qui voit sa fréquentation augmenter de 3 à 4 % par an en moyenne (+ 5,5 % entre 2012 et 2013) avec 1 200 voyageurs/jour (autour de 800 abonnés et 400 occasionnels) sont autant de raisons qui ont incité la région à proposer ce programme.
[align=center]Marchés publics du pôle d’échange intermodal : EELV va saisir le préfet[/align]
Travaux. Dénonçant le fait que l’appel public à la concurrence soit lancé avant l’enquête publique, Europe écologie regrette le manque de concertation autour du projet qui doit voir le jour dans le quartier de la gare SNCF.
Les travaux du pôle d’échange intermodal devraient entrer dans une phase active dès cet été. Normalement. Car Europe écologie/Les Verts vient d’annoncer son intention de saisir le préfet sur des irrégularités observées dans la procédure.
En résumé, EELV dénonce le fait que l’avis d’appel public à la concurrence, visant à trouver les prestataires pour exécuter les travaux, a été publié mercredi 2 avril, alors même que l’enquête publique n’avait pas encore débuté. Cette enquête préalable à la déclaration d’utilité publique n’a effectivement démarré que jeudi 10 avril pour s’achever lundi 12 mai. « Cela montre à quel point il est fait cas des éventuelles observations recueillies durant l’enquête publique », regrette Pierre Pommarel.
Le conseiller régional fait partie de ceux qui ont émis des observations sur le projet, réclamant au commissaire enquêteur* « d’émettre un avis défavorable au projet tel que soumis à l’enquête ou, pour le moins, de très sérieuses réserves ». Pour le chef de file d’EELV, le projet « souffre de très graves carences ».
« Le projet souffre de très graves carences » Pierre Pommarel
Comme l’avait déjà fait le réseau Écologie nature, il y a une douzaine de jours, EELV cible plusieurs points défaillants dans le projet qui « ne va pas développer le transport collectif et ne va pas réduire la place de l’automobile dans la ville ». Pêle-mêle, l’argumentaire du parti écologiste regrette la non-mise en adéquation du projet avec le plan de déplacement urbain et communautaire, le non-respect de la loi sur l’air et, au-delà, l’organisation des transports urbains et non-urbains qui en découlerait ainsi que la place minime accordée aux modes de déplacement doux. « Le seul aménagement prévu pour les vélos est un cheminement en direction de la voie verte, à l’opposé du centre-ville. Au Puy-en-Velay, le vélo est pris comme un loisir, pas comme un mode de déplacement », s’agace Céline Gacon.
Pierre Pommarel tient néanmoins à éclaircir un point : « Nous ne sommes pas opposés au PEI dans son principe mais à sa conception. C’est un investissement à 14 millions d’euros, un investissement lourd quand on sait que le PEI de Clermont-Ferrand pèse 17 millions. Il faut donc qu’il serve à quelque chose. On écrit la ville de demain. Il ne faut pas transformer ce projet en occasion manquée. »
Les conclusions du commissaire enquêteur sont attendues avant mi-juin.
*Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a désigné, par décision du 4 février, Jean-Philippe Bost comme commissaire enquêteur.
EELV demande plus pour les modes doux
Europe écologie regrette notamment que le seul aménagement prévu pour les cyclistes soit le long de la nouvelle voie rejoignant l’avenue des Belges et de la future gare routière plutôt qu’en direction du centre.
[align=center]Pôle d’échange intermodal : « Ce sont des critiques seulement pour exister »[/align]
Travaux. En charge des questions d’environnement à l’agglomération, Willy Guieau, réagit aux propos d’Europe écologie sur le pôle d’échange intermodal pour lequel le commissaire enquêteur vient de rendre un avis favorable.
Remonté. Willy Guieau, conseiller municipal du Puy-en-Velay mais aussi (et surtout) vice-président de la communauté d’agglomération en charge des questions d’environnement, n’accepte pas les critiques formulées par Europe écologie sur le projet de pôle d’échange intermodal (1).
« Je regrette cette approche qui consiste à critiquer ce qu’il y a de bien seulement pour exister », a-t-il commenté, lundi soir, lors de la réunion de conseil municipal, répondant ainsi à une question de Laurent Johanny (opposition) sur la future articulation des transports autour de la gare.
« C’est une petite révolution » Willy Guieau
« L’objectif est de faire converger tous les modes de déplacement à un seul endroit pour faciliter le passage de la voiture aux modes de transports collectifs », a expliqué l’élu.
« Nous avons fait le choix d’un pôle d’échange intermodal en hypercentre. On ne peut pas dire qu’il ne laisse pas de place aux vélos. L’aménagement en direction de Brives-Charensac va, par exemple, rendre les trajets domicile-travail en vélo possibles entre les deux communes », poursuit-il.
Reste la question des transports en commun. Pierre Pomarel avait, notamment, dénoncé la logique de déplacer Tudip et transports interurbains en dehors du centre-ville. « Le pôle d’échange intermodal nécessite que nous engagions une refonte totale de l’ensemble du réseau Tudip avec un terminus à la gare », concède Willy Guieau qui estime que l’équipement va entraîner « une petite révolution ». Il assure cependant qu’il y aura toujours des arrêts à Michelet et que les arrêts des cars TER en centre-ville seront également maintenus. Avant d’attaquer à son tour. « Le dossier est massivement financé par la Région (2) où siège Pierre Pomarel qui, à l’époque, n’a rien dit sur ce projet ».
S’adressant à Laurent Johanny, le député-maire Laurent Wauquiez a néanmoins pondéré le propos. « Ce projet a été initié par l’ancienne équipe (NDLR, sous la mandature d’Arlette Arnaud-Landau) et je vous en remercie ».
(1) Lire notre édition du jeudi 29 mai.
(2) Le projet est chiffré à 13,4 millions d’euros dont 772000 euros par la région (5,73 %).
Une métamorphose du secteur de la gare
Le pôle d’échange intermodal a déjà vu une première tranche se concrétiser avec l’installation d’une passerelle enjambant (et desservant) les quais depuis la gare jusqu’au boulevard Bertrand-de-Doue. La prochaine étape, qui pourrait attaquer cet été, s’annonce spectaculaire puisqu’il s’agit de créer une nouvelle voie jusqu’à l’avenue des Belges pour que la montée de la gare ne soit plus une impasse. Le quartier (ici vu depuis le rocher Corneille) recevra gare routière et parking avec refonte du parvis de la gare.
Le Puy/Saint-Etienne: du retard dans les travaux et toujours pas de train
Alors que la liaison ferroviaire au départ du Puy-en-Velay vers Saint-Etienne est interrompue depuis le 3 février pour cause de travaux, les usagers ont appris que le chantier était prolongé de cinq semaines. La circulation des trains devaient reprendre le 1er septembre.
Il y a des retards qui passent mal. Et quand ils concernent le monde ferroviaire, l'impatience des usagers atteint très vite ses limites. Alors que la liaison, en train, entre le Puy-en-Velay et Saint-Etienne devait reprendre le 1er septembre, Réseau Ferré de France a annoncé, tardivement, la prolongation des travaux entrepris en février dernier.
Ce vaste chantier programmé dans le cadre du Plan Rail était devenu nécessaire en raison de la vétusté de la voie, il a notamment fallu rehausser de trente centimètres le ballast qui supporte les traverses. La ligne Le Puy/Saint-Etienne devait être remise en service pour la rentrée mais, pour des questions de sécurité, cinq semaines supplémentaires de travaux sont nécessaires. "On va mettre des garde corps supplémentaires sur certains ouvrages, on va rajouter des plinthes pour éviter des chutes de ballasts sur la voirie", explique Sébastien Fournier, directeur d'opération RFF.
Depuis le 3 février, c'est en bus que les voyageurs de la SNCF sont acheminés vers Firminy où ils peuvent ensuite prendre le train pour la préfecture de la Loire. Sept mois, déjà, qu'il faut s'adapter aux contraintes et, pour certains, ce nouveau retard est synonyme d'exaspération. "Je devais partir à 7h39 et je pars à 9h", dit une femme qui vient de prendre place dans un car, "toutes mes correspondances sont décalées, je pense que ça fait partie de la casse du service public".
Et si la poursuite des travaux au-delà de l'échéance prévue agace, l'annonce tardive n'arrange rien à l'affaire. Les temps de parcours sont allongés depuis février, et il faudra encore prendre son mal en patience pour quelques semaines, s'arranger comme on peut. "Il y a les scolaires qui sont pénalisés", explique Françoise Dupuy qui préside l'association d'usagers AD+, sans oublier "les personnes qui avaient pu s'arranger durant les sept derniers mois" pour qui "ça entraîne beaucoup d'inconvénients, d'inconfort et de stress".
Réseau Ferré de France promet le retour des trains pour le 6 octobre. Mais un chantier peut en cacher un autre. Des travaux nécessitant la coupure du trafic devraient être programmés d'ici trois ans au sud de la ligne, entre le Puy-en-Velay et Bas-en-Basset
HAUTE-LOIRE. Glissement de terrain : plus de trains entre Le Puy et Saint-Etienne
La circulation des trains est interrompue sur la ligne entre Le Puy-en-Velay et Saint-Etienne après qu’un glissement de terrain a obstrué la voie sur la commune de Chamalières-sur-Loire dimanche après-midi. Les liaisons s’effectuent en autocar jusqu’à mercredi matin.
Un important volume de terre, de pierres et d’arbres est tombé sur la voie ferrée qui relie Le Puy-en-Velay à Saint-Etienne, dimanche dans l’après-midi, près du tunnel de « Boutère » à Chamalières-sur-Loire. L’incident a pu être signalé immédiatement grâce aux filets détecteurs de chute de pierres qui ont parfaitement tenu leur rôle en alertant de l’incident. Aucun train n’est venu percuter l’obstacle sur les voies.
Le trafic perturbé
En revanche, le trafic des trains a été immédiatement suspendu et le restera jusqu’à mercredi. Le service communication de la SNCF explique que les trains directs entre Le Puy-en-Velay et Saint-Etienne sont remplacés par des cars qui effectuent la liaison complète « afin d’éviter de perdre la correspondance en garde de Saint-Etienne ». Les trains desservant tous les arrêts sont, quant à eux, remplacés par des cars seulement pour la portion entre Le Puy-en-Velay et Retournac. Les passagers poursuivent ensuite en train entre Retournac et Saint-Etienne. Le trafic reprendra normalement dès mercredi matin (au premier train).
Une purge de la paroi
Le déblaiement des gravats a pu être réalisé ce lundi matin mais la SNCF a également mis en place des mesures de conservation. Le talus doit ainsi être drainé et purgé pour éviter que l’eau ne s’accumule à nouveau et n’entraîne un autre glissement de terrain. Ces travaux se poursuivent encore ce mardi.
Selon la SNCF, le glissement de terrain est dû aux mauvaises conditions climatiques et l’accumulation d’eau sur la paroi.
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