C'est précisément ce que fait Genève : ses avions en retards sont déroutés là où il n'y a pas de couvre-feu.Carry a écrit :si un vol prévu à 22h a 3h de retard, on le laisse en attente jusqu'à 6h du matin ou on le détourne sur un autre aéroport ?
Vous êtes le premier dans cette discussion à parler de «fermer» l'aéroport.Carry a écrit :Alors que faire ? Le fermer pour réduire définitivement le bruit ?
Libre à vous de contacter le médiateur de l'ADL (ou d'autres participants invités aux CCE) pour obtenir ces chiffres.Carry a écrit :De combien de vols de nuit parle t on actuellement ?
De mieux en mieux! Donc d'après vous, les gens qui ne sont pas assez fortunés pour habiter un secteur calme ne méritent pas qu'on réfléchisse à des mesures limitant les nuisances sonores les plus nocives pour la santé. Poussons votre "logique" un peu plus loin : désormais seuls les gens assez fortunés pour vivre dans un secteur sans nuisance sonore auront droit à un mur anti-bruit!Carry a écrit : Je pense que les gens ont fait un choix, notamment financier car l'est lyonnais a toujours été plus abordable qu'ailleurs dans l'agglomération et pour cause car c'est un secteur remplit de nuisances [...]
Effectivement, la réussite de l'aéroport de Genève montre que c'est possible, même avec un couvre-feu.BBArchi a écrit :le fait qu'ils soient de plus en plus nombreux les autorise à avoir une exigence "démocratique", liée au nombre et à la représentativité, de disposer d'un cadre de vie "calme".[...]
Pour en revenir à Genève, il est certain qu'une gestion stricte permet à la fois un trafic international ET un couvre feu avec un certain succès et une vraie efficacité. Et apparemment, personne n'en meurt, à commencer par la ville elle même...
Des leçons à prendre, pour ceux qui auraient envie d'ouvrir H24...
Le secteur impacté par les nuisances aériennes de l'aéroport de Bron concerne les communes de Bron, Vaulx-en-Velin, Décines, Chassieu et Saint-Priest. Sur le plan du prochain PEB de l'aéroport de Bron on voit que la partie impactée n'est pas si petite.amaury a écrit :on n'est pas dans un cas où les "pauvres" n'auraient que pour seul choix de venir s'installer dans ce secteur-là qui ne représente qu'une petite partie du territoire de l'aire urbaine lyonnaise.
Nous aussi et nous pensons qu'il ne reflète pas toute la réalité. Certaines personnes ont les moyens d'habiter loin, au calme, à l'ouest de l'agglomération ou ailleurs à la campagne, mais elles choisissent de s'installer dans l'est lyonnais pour habiter près de leur lieu de travail et pour l'accès aux transports en commun qui ne cessent de s'y développer. Ces gens contribuent à diminuer le trafic routier et sa pollution. Ils ont fait un choix cohérent avec le développement urbain de l'agglomération. Il nous parait légitime d'attendre de nos Élus autant de cohérence : qu'ils protègent cette population contre la possible prolifération des nuisances sonores et nocturnes.amaury a écrit :l'argument du niveau de vie me dérange.
Avant tout, nous demandons que des conditions d'exploitation respectueuses des riverains soient précisées dans le cahier des charges.amaury a écrit :je ne saisis pas très bien les revendications...
Comment se fait-il que cette discussion revienne systématiquement à tout ce qui ne concerne que Lyon Saint-Exupéry (LYS) ?FighterDoc a écrit :LYS est quant à lui pas mal excentré
Comme nous l'avons déjà expliqué plus haut, jusqu'aux années 2000, il n'y avait pas d'aviation d'affaires à Bron. Or c'est cette activité qui génère des vols de nuit sur cette plateforme. Jusqu'à récemment, les personnes qui se sont installées dans les environs n'avaient aucune information sur le fait que LYN, principalement considéré comme un aérodrome de loisir, allait se développer comme aéroport d'affaires.FighterDoc a écrit :si les riverains sont arrivés après l'aéroport, leurs complaintes ne sont pas crédibles.
En rien, effectivement. Seulement, ADL et la CCI de Lyon ne cachent pas que leur objectif actuellement n'est pas seulement de répondre aux besoins. Leur perspective à court et moyen terme est de stimuler la demande et d'augmenter l’offre. On peut parier que ces objectifs figureront d'une manière ou d'une autre dans le cahier des charges de la privatisation.BBArchi a écrit :En quoi l'importance de ce classement modifie la pertinence d'une offre aérienne par rapport aux "besoins" ?
Lorsque l’on dort, les oreilles, le cerveau et le corps continuent de réagir aux sons. Les troubles du sommeil et désagréments subis pendant la nuit sont les premiers effets du bruit nocturne, et peuvent entraîner des problèmes mentaux. Les effets du bruit peuvent même déclencher prématurément la maladie et la mort. Le bruit nocturne émis par des avions peut faire augmenter la tension artérielle, même s’il ne réveille pas la personne. Le bruit risque d’être plus nocif lorsque la personne essaie de s’endormir ou de se réveiller. Des études récentes montrent que c’est le bruit des avions aux premières heures du matin qui est le plus nocif pour l’augmentation du rythme cardiaque.
FighterDoc a écrit : c'est-à-dire ne pas se risquer à limiter ou interdire le trafic de nuit, quitte à mécontenter quelques riverains
FighterDoc a écrit : Les gens qui se rendront au Grand Stade pour un match dépensent plus d'argent que les gens qui se rendent à Lyon 2 Saint-Priest pour étudier. Donc on mise gros sur le Grand Stade, avec les trams à rallonge qui auraient fait tant de bien au T2.
Publié le 10 septembre 2015
source:IGN
Lundi 7 septembre, l'agence Reuters publie un article le titre peut être traduit : « Plus d'une douzaine de prétendants encerclent les aéroports français » (page en anglais). Le lendemain, ces informations sont reprises dans de nombreux médias, lesquels mélangent les candidats sans distinguer ceux intéressés par les aéroports de Lyon, ou par celui de Nice. Ici, nous tenterons de mettre un peu d'ordre dans les candidatures pour Lyon.
Avant cela, remarquons que ni Reuteurs, ni les autres médias ne mentionnent l'aéroport Lyon-Bron qui est également concerné par la privatisation d'Aéroports de Lyon. Pourtant il s'agit du troisième aéroport d'affaires français et son impact environnemental sur la Métropole de Lyon est considérable, puisqu'il y est entièrement situé.
Il faudrait donc que le cahier des charges impose aux candidats ...
de préciser leur projet pour l'aéroport Lyon-Bron,
que la candidature retenue soit celle qui offrira les meilleures garanties environnementales (notamment pour empêcher la prolifération des nuisances aériennes nocturnes de la métropole de Lyon),
des conditions d'exploitation issues des concertations et des chartes en application,
de s'engager à ne pas céder la gestion de l'aéroport de Bron, sauf si le contrat d'exploitation intègre les conditions énumérées ci-dessus.
Les candidats à la privatisation d'Aéroports de Lyon
Le 8 septembre, Rue89Lyon reprend les infos de Reuters en ciblant plus précisément : « Privatisation de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry : La liste des potentiels candidats ».
Sont notamment cités :
Vinci Airports, qui opère déjà plusieurs aéroports régionaux français (Chambéry, Clermont-Ferrand, Grenoble, ...). Vinci envisagerait une offre conjointe avec la Caisse des Dépôts et Consignations et l'assureur Predica,
Genève Aéroport qui avait déjà fait part de ses intentions,
les « habitués de ces enchères » (?),
les fonds d’investissement Macquarie (groupe d'investissement Australien) et Global Infrastructure Partners (GIP, l’opérateur de London City et London Gatwick),
les fonds de pension canadiens comme CPP (Canada Pension Plan).
En juillet, Le Figaro avait aussi évoqué les Canadiens SNC-Lavalin et le Fonds de solidarité des Travailleurs du Québec,
les fonds souverains asiatiques (?),
les entreprises espagnoles Ferrovial (aéroports écossais et anglais) et ENAIRE (ex-Aena, aéroports de Madrid et Barcelone),
l’italien Atlantia (le gestionnaire de l'aéroport de Rome, mais qui aurait déclaré à Reuters être surtout intéressé par Nice),
le groupe Malaysia Airport.
Reuters évoque aussi d'autres candidats, sans préciser s'ils sont intéressés par Lyon, Nice ou les deux :
Industry Funds Management qui a déjà des participations minoritaires dans les aéroports de Vienne et de Manchester,
Singapore Airport,
Ontario Teachers' Pension Plan (OTPP),
des fonds souverains (deux sources ont précisé à Reuters que Nice serait la cible préférée de ces candidats) ...
Abu Dhabi Investment Authority (ADIA),
GIC de Singapour
et le fond de pension koweïtien Wren House,
enfin, des banquiers ont dit à Reuters qu'il faut aussi tenir compte des acheteurs chinois pour Lyon « car c'est le plus petit des deux aéroports ».
Le Figaro du 21 juillet avait aussi évoqué les fonds français Meridiam et Ardiant.
Et d'après la Gazette des Communes, la CCI de Lyon « ne s’interdit pas de participer à une offre ».
Mise à jour du 21/09/2015
Le Figaro relaye les propos ministre de l'Économie Emmanuel Macron qui précise que les actionnaires minoritaires (dont la CCI de Lyon) ne participeront pas à l'offre retenue :
les actionnaires minoritaires des aéroports de Nice et Lyon (CCI, collectivités locales) ne seraient pas partie prenante dans une offre ou une autre, comme cela a pu être envisagé.
Mise à jour du 15/09/2015
Les Échos évoquent d'autres candidats, notamment l'aéroport de Francfort qui serait moins mal accueilli à Lyon que Genève.
Concernant l'italien Atlantia (aéroport de Rome), Les Échos indiquent qu'il « mènerait la course avec EDF, selon des sources ».
Concernant les fonds souverains singapouriens, Les Échos ajoutent Temasek à la liste.
Et concernant les fonds souverains canadiens, le journal mentionne aussi PSP (office d’investissement des régimes de Pensions du Secteur Public : Investissements PSP) et CDPQ (Caise de Dépôt et Placement du Québec).
Pour des informations plus détaillées sur les premières candidatures annoncées, nous vous invitons à consulter notre article « Privatisation d'Aéroports de Lyon : le point sur les candidats » du 4 août 2015.
Autres informations de Reuters sur la privatisation d'Aéroports de Lyon
Concernant Lyon et Genève, Reuters précise :
Les chefs d'entreprise locaux reconnaissent que la proximité de Lyon à Genève pourrait apporter des économies, mais ils ont exprimé leur inquiétude qu'un accord amène l'aéroport suisse à garder les routes commerciales de haute qualité tandis qu'il laisserait à son rival français la majeure partie du trafic à faible marge.
Concernant le prix fixé pour la vente, Reuters explique qu'il soit aussi bas à cause d'un « probable » plafonnement de la dette que le candidat pourrait contracter afin de répondre à l'appel d'offres.
D'autre part, Lyon nécessiterait plus de dépenses en capital.
Les particuliers pourront participer à la privatisation de l'aéroport de Nice ...
... et Aéroports De Lyon ?
Ce 9 septembre, le site Boursier.com indique :
« Nous sommes en contact avec le cabinet de Christian Estrosi, le président de la Métropole Nice Côte d’Azur, pour intégrer une opération de crowdfunding dans la cadre de la privatisation », explique Thierry Merquiol, le président de Wiseed [...] En revanche, Thierry Merquiol exclut pour l’heure de regarder du côté de l’aéroport de Lyon, du fait d’une absence de soutien politique pour un tel projet.
Rappel du calendrier de la privatisation d'Aéroports de Lyon
Dans une entrevue parue le 8 septembre dans le Progrès, le président de la CCI de Lyon rappelle le calendrier:
Le ministre nous a précisé que les collectivités locales seraient associées à la rédaction du cahier des charges (qui doit être arrêté en septembre, NDLR). Le premier round pour la sélection des candidats devrait se faire début décembre. Le choix final sera connu début janvier pour que la réalisation de la cession/acquisition soit effective en mars –avril.
mathieu.38 a écrit :L'avion est un moyen de transport qui progresse. Les constructeurs font des efforts pour rendre les avions moins bruyant et moins polluant. En général, entre deux générations d’avions type A330 et A350 la comparateur mutuelle chien consommation baisse de 10 à 15%, ce n’est pas seulement une préoccupation écologique mais aussi un besoin vital pour les compagnies aériennes. Les avions récent comme les Boeing 777 et les Airbus A380 consomment environ 3L/100 km/passager (à condition que le taux de remplissage ne soit correct).
Péril sur le ticket de bus gratuit à l’aéroport
Transports publics Unireso et Genève Aéroport divergent sur le financement des billets offerts dans le hall d’arrivée.
Depuis huit ans, c’est un cadeau de bienvenue apprécié, mais il est en sursis. Le ticket gratuit de transports publics, distribué aux passagers qui viennent d’atterrir à Genève, fait l’objet d’une âpre bataille. Les négociations achoppent entre la communauté tarifaire Unireso (qui fédère les transporteurs locaux) et Genève Aéroport sur la compensation due par ce dernier pour ce service. Unireso exige une hausse du forfait annuel qui lui est attribué, ce que refuse la direction du tarmac genevois.
«Il n’y a plus d’accord entre les deux parties, confirme le responsable d’Unireso, Rémy Burri. Nous négocions encore une solution pour pérenniser cette offre et espérons y parvenir bientôt. Sinon, il faudra vraisemblablement renoncer à cette prestation très appréciée par les passagers arrivant à Genève.» «Des discussions ont encore lieu et, à ce stade, les distributeurs restent présents, enchaîne le porte-parole de Genève Aéroport, Bertrand Stämpfli. Nous n’avons pas changé de cap concernant notre plan de mobilité et continuons à encourager le recours aux transports publics.»
Plus de contrat en force
A la fin de 2007, les deux entités avaient annoncé leur partenariat. Pour l’aéroport, il s’agissait d’un geste environnemental, susceptible aussi de contribuer à désengorger les accès à son terminal. Le ticket, dispensé gracieusement dans le hall des bagages, offre 80 minutes de parcours sur le réseau cantonal, que ce soit en train, en tram ou en bus. Il a connu un succès croissant. De 431 billets retirés par jour en 2008, on est passé à 2378 en 2014.
L’accord financier a lui aussi évolué. En 2008, Unireso reçoit 2 francs par ticket délivré, jusqu’à un plafond fixé à 450 000 francs par an, crevé dès l’année suivante. Les derniers chiffres connus remontent à 2012: Unireso reçoit un forfait de 625 000 francs, avec une évolution prévue pour 2013 et 2014, assorti d’emplacements publicitaires dans le terminal, valant 175 000 francs. La rétribution du billet chute ainsi, selon nos calculs, à environ 1 fr. 20. Mais Unireso veut une indexation du forfait. Déjà en litige à la fin de 2014, les deux parties prolongent d’un an les dernières conditions en vigueur, qui représenteraient, selon nos sources, une somme inférieure à 1 million de francs. Le désaccord porte sur une hausse de quelques centaines de milliers de francs. Blocage. En ce mois de janvier, le partenariat ne repose plus sur un contrat en force.
Dénouement proche
Chacune des entités a ses soucis. Avec la baisse tarifaire votée par le peuple, Unireso a vu ses recettes fondre de près de 10 millions de francs pour les trois premiers trimestres de 2015 et ne souhaite plus pratiquer ce qu’elle considère comme des prix d’amis envers une autre régie publique, à la santé financière enviable. Genève Aéroport, lui, ne se sent pas l’âme d’un sponsor: si l’établissement a dégagé un bénéfice de 88,3 millions de francs en 2014, il doit en verser la moitié à l’Etat, son propriétaire, et financer de coûteux investissements à venir, comme sa future aile est.
Les pourparlers sont tendus et le temps est compté. Il semble que les ultimes tractations portent sur la clientèle hôtelière, afin qu’elle puisse récupérer dès l’aéroport la carte journalière qui lui est offerte pour chaque nuitée. Mais quid des résidents genevois? Pour eux, la gratuité serait très compromise. A Cointrin, on assure que tout sera entrepris pour trouver une solution. Au Bachet-de-Pesay, on n’exclut pas un retrait des distributeurs gratuits dès la fin du mois. (TDG)
(Créé: 04.01.2016, 18h39)
Et ailleurs?
Genève fait figure d’exception avec son transfert gratuit de l’aéroport au centre-ville, dont la proximité s’avère également hors-norme. A Kloten, premier aéroport national, il faut payer 6 fr. 60 francs (sans demi-tarif) pour rallier le cœur de Zurich. A l’étranger, les passagers aériens font souvent figure de vaches à lait. D’Orly à Paris, l’aller simple vaut 13 fr. 10. A Lyon, il faut compter 14 fr. 70. Le Gatwick Express vers Londres ? Prévoyez 26 fr. 30, simple course.
StephaneDM a écrit :J’ai atterri à Genève en 2010 en provenance d'Espagne, et j'ai payé mon billet pour rejoindre mon TER en gare centrale. Personne ne m'a rien offert !
D'un autre côté, le Genevois ne vont pas se plaindre de payer un ticket tarif normal quand à Lyon on a le choix entre 15 ou 16 € ou une visite touristique de Pusignan, toutes les heures !
L’Etat a lancé la procédure d’appels d’offres pour la privatisation partielles des aéroports de Nice et de Lyon avec l’adoption des cahiers des charges pour ces procédures, selon deux avis publiés jeudi au Journal Officiel (JO).
L’Etat veut céder la totalité des 60% qu’il détient dans les sociétés gestionnaires de ces aéroports et «les candidats à l’acquisition pourront se faire connaître dans les conditions prévues au cahier des charges» jusqu’au 24 mars.
La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) possède 25% du capital de ces deux aéroports et les collectivités locales 15% (répartis entre région, département et métropole). Ces coactionnaires ont été associés ces derniers mois à la préparation des cahiers des charges. Des réunions s’étaient déroulées la semaine dernière à Bercy pour finaliser le processus.
Le choix des acquéreurs cet été
Le choix des acquéreurs concernant les deux plateformes aéroportuaires devrait intervenir cet été, selon des sources concordantes.
Ces privatisations ont été autorisées par la loi Macron pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances, et font suite à l’ouverture du capital de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. La loi exige notamment de la part des candidats au rachat des parts de l’Etat « une expérience en tant que gestionnaire d’aéroport ou actionnaire d’une société gestionnaire d’aéroport ».
Nice Côte d’Azur (12 millions de passagers en 2015) et Lyon-Saint Exupéry (8,7 millions) arrivent respectivement aux 3e et 4e rangs des aéroports français après les escales parisiennes de Paris-Charles de Gaulle (65,7 millions) et Orly (29,6 millions).
En décembre 2014, l’Etat avait décidé de vendre 49,99% de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (7,6 millions de passagers en 2015, au 6e rang après Marseille-Provence) à un consortium chinois pour 308 millions d’euros. Cette transaction a été parachevée en juillet dernier.
AFP
Alors que l'Etat a lancé la procédure d'appels d'offre en vue de la privatisation partielle de l'aéroport lyonnais, l'alliance franco-espagnole Meridiam - Ferrovial Airports vient de se positionner.
Le groupement composé de la société d’investissement française Meridiam et de la branche aéroportuaire du leader espagnol des infrastructures Ferrovial confirme ce jeudi son intérêt pour l’acquisition des parts de l’Etat français dans l'aéroport Saint-Exupéry, alors que l'Etat a lancé la procédure d'appels d'offre en vue de la privatisation partielle de l'infrastructure. Une analyse approfondie du dossier va maintenant être menée par le groupement en vue de formaliser une candidature officielle.
Cette association entre Meridiam et Ferrovial Airports rassemble deux acteurs de l’investissement de long terme possédant une solide expérience aéroportuaire. Ferrovial Airports gère ainsi plusieurs aéroports britanniques de premier plan parmi lesquels Heathrow, Glsgow, Aberdeeen, Southampton. Meridiam possède également une expérience notable de l’aérien puisqu’elle participe actuellement à la construction du nouveau terminal de l’aéroport New-Yorkais de LaGuardia pour un montant de 3,3 milliards d’euros.
Meridiam comme Ferrovial Airports indiquent être particulièrement attachés à l’intégration de leurs projets dans les écosystèmes économiques régionaux où ils opèrent, ainsi qu’à la protection des intérêts des coactionnaires minoritaires de leurs infrastructures.
Annoncé comme l'un des favoris au rachat de l'aéroport Saint-Exupéry, que privatise l'État français, le groupement Aéroport de Genève-Cube se retire suite à une décision du Conseil d'État du canton de Genève.
Pour faire simple, dénoncent certains, "les chinois sont là depuis à peine douze mois d’exercice et ils veulent empocher des années de bénéfices qui avaient été mis de côté pour le fonctionnement et le développement de l’infrastructure".
BBArchi a écrit :Alors, on l'a retrouvé, le Monsieur ?
Mike Poon se porte bien et continue à faire du business.
Pour l'avocat toulousain, «Mike Poon n'est qu'un fonctionnaire chinois habillé en homme d'affaires européen». Le Collectif contre la privatisation de la gestion de l'aéroport, attend pour la fin juin le jugement du tribunal administratif de Paris dans la procédure en nullité engagée contre la vente des actions publiques de la plateforme toulousaine.
Les actionnaires locaux de l'aéroport de Lyon se sont dit lundi "surpris" et "en colère" d'apprendre...
Les actionnaires locaux de l'aéroport de Lyon se sont dit lundi "surpris" et "en colère" d'apprendre que l'Etat avait retenu deux candidats pour reprendre ses parts avant qu'eux-mêmes n'aient pu examiner les six offres fermes, comme prévu.
"Nous sommes très surpris par la position de l'Etat qui nous a informés, vendredi, qu'il souhaitait se passer de la deuxième phase, organisée mercredi, en ne retenant que deux candidatures", a déclaré à l'AFP Emmanuel Imberton, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) de Lyon, qui détient 25% de parts dans l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry.
"Si on devait en rester là, je serais très en colère, mais j'espère que le bon sens et le respect des partenaires institutionnels et locaux vont finir par l'emporter et que dans la journée l'Etat reviendra sur sa position", a-t-il ajouté.
Selon des informations de presse, Bercy aurait retenu les candidatures d'un consortium emmené par Vinci et de l'australien Macquarie, un groupe offrant des services bancaires et financiers allié à FPP (holding familial de Peugeot), pour reprendre ses 60% de parts dans le capital du principal aéroport de la deuxième région française. Il aurait aussi décidé de lancer un nouveau tour d'enchères pour les départager.
Pour M. Imberton, "l'état d'esprit voulu" par le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, "était la consultation des partenaires locaux". "Si l'Etat devait confirmer sa position, ça tournerait à la mascarade, ce que je n'imagine pas une seconde", a assuré celui qui veut croire là à "un ballon d'essai de l'Etat pour voir les réactions".
Une réunion des actionnaires minoritaires (CCI, Métropole de Lyon, Région Auvergne-Rhône-Alpes et Conseil départemental du Rhône) était programmée mercredi à Lyon pour "faire un deuxième tour des offres fermes" des six candidats à la reprise.
Parmi eux, l'offre du consortium formé par le fonds d'investissement Ardian a reçu le soutien de l'homme d'affaires Jean-Michel Aulas et d'autres entrepreneurs lyonnais.
De son côté, Patrick Mignola, vice-président de la région chargé des transports, a dénoncé "un scénario à la Toulousaine sans les Chinois", qui avaient mis la main sur l'aéroport du sud-ouest.
Les promesses de Bercy de "respecter notre cahier des charges n'ont tenu que quelques semaines", déplore-t-il. "Si l'Etat fait dans notre dos, on va avoir beaucoup de mal à lui faire confiance sur les négociations ultérieures", a-t-il averti.
"L’État va laisser les collectivités face à des actionnaires privés", résume-t-il, exprimant des craintes pour "le développement de l'aéroport" et le fait "qu'un gestionnaire veuille faire de la rentabilité à court terme".
Contacté par l'AFP, la métropole de Lyon n'a pas souhaité faire de commentaires sur des informations jugées "trop floues".
A Nice, dont l'aéroport doit également être privatisé, Christian Estrosi, l'ancien maire devenu président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, a déploré que "l'Etat se fasse de l'argent sur le dos des Niçois".
Quatre candidats retenus doivent présenter leurs dossiers mardi à Nice, a précisé le cabinet du maire, dont la société Atlantia (aéroport de Rome) et Vinci. M. Estrosi redoute un rachat par ce dernier candidat, actionnaire d'Aéroports de Paris, qui serait alors tenté, selon lui, de faire de l'aéroport de Nice un simple "hub régional".
près des années d'atermoiements et d'échecs, le transport aérien engage mercredi à Montréal une négociation compliquée pour mettre en place un mécanisme de gel, sinon de réduction, des émissions carbone pour contribuer à la lutte contre le réchauffement de la planète.
Si les émissions de CO2 du secteur aérien n'entrent pas dans l'accord de Paris (COP21), les compagnies aériennes doivent cependant faire leur part du chemin pour contenir les gaz à effet de serre (GES).
A l'ouverture mardi de la 39ème assemblée de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), le dossier de l'environnement a été le point majeur de l'ordre du jour soumis aux délégués des 191 pays membres de cette agence des Nations unies spécialisée dans le transport aérien.
"L'aviation mondiale prend en charge actuellement quelque 10 millions de passagers chaque jour avec environ 100.000 vols, en contribuant pour 1,3% aux émissions de CO2 chaque année" et 2% si l'on prend en compte les vols intérieurs, a rappelé mardi le président de l'OACI Olumuyiwa Benard Aliu.
Les négociateurs doivent décider d'un mécanisme mondial de compensation des émissions carbone de l'aviation internationale (Corsia pour son acronyme anglais) avec l'objectif d'ici 2035 de maintenir, au pire, les volumes d'émission du transport aérien observés en 2020.
Un véritable défi quand les estimations prévoient plus d'un doublement du nombre de vols et des passagers d'ici là. Pour le relever, l'OACI compte procéder en deux phases, d'abord sur une base volontaire, puis à partir de 2027 sur un mode obligatoire
Banco. L’assemblée générale de l'Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) a décidé ce jeudi de taper dans son bas de laine pour distribuer 15 millions d’euros de dividendes à ses actionnaires, sur une « épargne » qui s’élève à 70 millions. Cette opération a été validée à la demande de la société Casil, l’actionnaire chinois qui depuis juin 2015 détient 49,99 % des parts de la société aéroportuaire.
>> A lire aussi : Aéroport: Les nouveaux actionnaires pourront-ils mettre la main sur le bas de laine ?
http://www.20minutes.fr/toulouse/187116 ... -bas-laine
« Le montant adopté n’aura aucun impact sur la capacité d’investissement de l’aéroport ; son versement interviendra au démarrage des travaux du projet de reconfiguration de l’aérogare », indique dans un communiqué la direction d’ATB.
L’opération a déjà fait couler beaucoup d’encre, notamment parce que les actionnaires publics - la Région (5 %), le Département (5 %), la Métropole (5 %) et la Chambre de commerce (25 %) - se sont d’abord montrés réticents à puiser dans une cagnotte réunie au prix d’efforts consentis avant l’ouverture du capital.
Revirements
Mais il faut croire qu’Anne-Marie Idrac, la présidente du Conseil de surveillance nommée par Casil, a su se montrer convaincante. Car, selon nos sources, seuls la Région et le Département n’ont pas changé d’avis. Toulouse Métropole et la CCI, tout comme l’Etat d’ailleurs (encore détenteur de 10,01 % des parts), ont voté pour la distribution des dividendes. Du côté du Conseil départemental, toujours persuadé que « l’aéroport doit conserver ses marges de manœuvre financières pour répondre aux défis futurs », on se dit « étonné » et l’on « regrette cette décision ».
Minorité de blocage
Le revirement de la Métropole toulousaine peut s’expliquer par une décision votée elle aussi ce jeudi. Elle garantit aux acteurs publics locaux une minorité de blocage sur certaines décisions. Les trois points concernés sont : les vols de nuit, dans le viseur des riverains, les terrains loués à Airbus, et les « accès terrestres à l’aéroport », autrement dit l’arrivée éventuelle du métro.
Sur ces dossiers, à condition de parler cette fois d’une seule voix, les actionnaires locaux auront le dernier mot.
Le feuilleton sur la vente des aéroport de Nice et de Lyon est passe de se terminer. Le gouvernement a officialisé dimanche dans des arrêtés leur privatisation, via la vente à des consortiums des 60 % de parts qu’il y détenait, comme annoncé cet été.
Ces opérations, qui doivent au total rapporter 1,76 milliard d’euros à l’Etat, avaient été décidées fin juillet par Bercy. Elles devaient encore être validées après la consultation des instances représentatives du personnel et de l’Autorité de la concurrence.
>> A lire aussi : L'Etat cède ses participations à Nice et à Lyon pour 1,75 milliard
http://www.20minutes.fr/economie/190165 ... icipations
L’Etat cède 60 % de ses parts
« La cession de la participation de 60 % détenue par l’Etat au capital de la société Aéroports de la Côte d’Azur (qui exploite l’aéroport international de Nice mais aussi les sites de Cannes-Mandelieu et Saint-Tropez) à une société de droit italien constituée par les sociétés Atlantia SpA, Aeroporti di Roma SpA et Electricité de France est autorisée », est-il écrit dans l’un des arrêtés du secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies, daté du 28 octobre.
« La cession de la participation de 60 % détenue par l’Etat au capital de la société Aéroports de Lyon à une société de droit français constituée par les sociétés Vinci Airports et Predica et par la Caisse des dépôts et consignations est autorisée », est-il indiqué dans un arrêté séparé, publié également dimanche au Journal officiel.
>> A lire aussi : Privatisation de l'aéroport de Lyon: L'Etat choisit Vinci et récupère 535 millions d'euros
http://www.20minutes.fr/lyon/1901615-20 ... hoisi-etatLe consortium français a finalement été préféré au premier groupe aéroportuaire mondial. L’Etat a retenu Vinci Airport-Caisse des dépôts-Predica (Crédit agricole) pour reprendre sa participation dans l’aéroport deLyon, a indiqué ce jeudi Bercy. Pour remporter les 60 % de parts détenues par l’Etat, le consortium mené par Vinci a offert 535 millions d’euros.
Une vente initiée par la loi Macron
Le consortium Azzurra (composé des groupes Atlantia, EDF Invest et Aéroport de Rome) avait fait une offre de 1,222 milliard d’euros pour Nice-Côte d’Azur, le troisième aéroport français en terme de fréquentation quand le consortium Vinci-CDC-Predica (Crédit Agricole) avait déposé une offre de 535 millions d’euros pour Lyon-Saint-Exupéry, le quatrième aéroport du pays.
Les concessions vont jusqu’en 2044 pour Nice et 2047 pour Lyon. Lors de l’annonce de ces opérations fin juillet, le ministère de l’Economie avait précisé que l’argent récolté devait « contribuer au financement d’autres opérations stratégiques, notamment dans la filière nucléaire, ainsi qu’au désendettement de l’Etat ».
La privatisation des plateformes de Nice et Lyon avait été initiée par la loi Macron d’août 2015, et fait suite à la cession des parts de l’Etat (49,99 %) dans l’aéroport de Toulouse à un consortium chinois, décidée fin 2014 et bouclée l’an dernier. Cette première transaction avait rapporté un peu plus de 300 millions d’euros à l’Etat.
Agora a écrit :C'est peut être que Nice à beaucoup plus de mouvement d'avion que celui de Lyon et qu en plus il y a beaucoup plus de destinations longs courriers à l'étranger comme les États Unis et les Émirats par exemple non ?
Airbus a écrit :Agora a écrit :C'est peut être que Nice à beaucoup plus de mouvement d'avion que celui de Lyon et qu en plus il y a beaucoup plus de destinations longs courriers à l'étranger comme les États Unis et les Émirats par exemple non ?
Non, c'est plutôt même la tendance invers puisque le trafic niçois est composé en moyenne d'appareils avec des capacités plus importantes. A lyon, le nombre de personnes moyen par mouvement d'avion est de l'ordre de 90 PAX/vol (att ou déc.) A Nice on dépasse les 100.
L'aéroport de Nice comprend déjà, en effet, un assez grand nombre de liaisons internationales long-courrier, alors qu'à Lyon, c'est encore embryonnaire.
Il est exact que l'aéropot niçois se trouve plus éloigné de Marseille que celui de Lyon ne l'est de Genève.
Et puis, il y a aussi sans doute le côté "prestige" et aussi parfois "bling bling" de la Côte d'Azur. Mais, aussi, compte tenu de pratiques relativement courantes dans ce secteur de la France, il ne faudrait pas que cette offre (peut-être surestimée ?) pour l'aéroport niçois, ne soit que pure façade et qu'elle ne se traduise pas en espèces sonnantes et trébuchantes dans les caisses de l'Etat. Affaire à suivre donc, de près !
claude-p a écrit :C'est bon pour le rayonnement de Lyon et devoir faire une escale à Paris pour pouvoir arriver à destination n'est pas forcément mieux d'un poins de vue écologique.
Revenir à « Le forum de Lyon en Lignes »
Utilisateurs parcourant ce forum : Ahrefs [Bot], Bing [Bot], Google [Bot], Semrush [Bot] et 43 invités