Bon courage pour garer 490 voitures sur 490 places de véloNe pourrait on pas adapter la répartition par étape / mode pour éviter cette saturation ?
Si je comprends bien, ce sont des usagers résidant à moins de 2km qui se plaignent de ne pas avoir de place ?Deux des sept niveaux sont accessibles au public, tandis que trois autres niveaux sont réservés aux usagers résidant à plus de 2 km (453 places)
Ce sont les élections qui approchent avec Louis Pelaez qui multiplie les amalgames et approximations pour laisser entendre que l’existant est n’importe quoi et qu’il faut voter pour lui. Dans le même ordre d’idées tu as Sarcelli qui vend l’idée qu’après avoir construit la ligne de métro de Sainte Foy il restera assez d’argent pour couvrir M6 M7 et échangeur de Perrache.Si je comprends bien, ce sont des usagers résidant à moins de 2km qui se plaignent de ne pas avoir de place ?Deux des sept niveaux sont accessibles au public, tandis que trois autres niveaux sont réservés aux usagers résidant à plus de 2 km (453 places)
Le problème est le transit européen. Il a été reporté de l'A6-A7 vers la rocade est lors de leurs déclassement. Que faire de ce transit qui est encore dans l’agglomération. Le supprimer, le transférer vers une rocade encore plus éloigné (A432) ou une autoroute enterrée. Je n'ai pas la solution. Mais temps que ce problème n'est pas résolu, des idées venant de politique ou d'autre vont nous être vendues.Dans le même ordre d’idées tu as Sarcelli qui vend l’idée qu’après avoir construit la ligne de métro de Sainte Foy il restera assez d’argent pour couvrir M6 M7 et échangeur de Perrache.
Pour avoir écouté l'interview https://www.lyonmag.com/article/135129/ ... -la-lyonne, sa proposition est de faire un tunnel entre Pont d'Ecully / Valvert et Saint-Fons / Laurent Bonnevay pour enterrer la M6-M7.Si ce fameux transit (qui ne représente pas la majorité du trafic) passe déjà sur la rocade Est et pas sous fourvière, quelle est le rapport avec la circulation dans l'Ouest ?
J'ai pas mal déliré la dessus, peut être dans le topic "Transformation A6 A7" :L'idée de dédier un tube sous Fourvière me semble intéressante (comme le tunnel de la Croix Rousse). Un bus à haut niveau de fréquence entre Irigny / Saint Genis - Perrache et Dardilly / Limonest serait bénéfique pour pas mal de personnes ......
A+Le ministère de la Transition énergétique vient de l’annoncer, on respire mieux dans les métropoles françaises. Conséquence, l’amélioration de la qualité de l’air constatée désormais à Rouen permettra à cette agglomération d’éviter elle aussi l’interdiction des véhicules Crit’Air 3, soit les Diesel datant de 2006 à 2010, ou les essences de 1997 à 2005.
Pour mémoire, rappelons qu’en 2016, 15 villes françaises dépassaient les seuils réglementaires en termes d’émissions de dioxyde d’azote. Elles n’étaient plus que 10 en 2020 (Reims, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse), 5 en 2022 (Lyon, Marseille, Paris, Rouen et Strasbourg) et 2 en 2023 (Lyon et Paris).
Seules Lyon et Paris seront donc officiellement concernées par l’interdiction des véhicules Crit’Air 3 à partir du 1er janvier 2025. Bon élève écologique, Strasbourg, qui n’est pourtant pas concernée, maintiendra cette restriction, appliquée pour l’instant de manière « pédagogique ».
Cette métropole avait en effet décidé en 2021 d’anticiper la future mise à jour des normes de pollution prévue pour 2030, qui devrait voir le niveau d’oxyde d’azote maximal dans l’air passer de 40 à 20 µg/m3, un seuil encore dépassé par plus de la moitié des agglomérations françaises concernées par les ZFE-m.
Si une majorité des agglomérations françaises vont donc pouvoir souffler, et éviter la « bombe sociale » que promettait la mise en application stricte des ZFE-m, Lyon et Paris resteront donc confrontées à cette problématique le 1er janvier prochain. Une contrainte qui concernera tout de même 1,3 million de véhicules dans la seule Ile-de-France.
(et environ 200 000 à Lyon)
On peut par ailleurs légitimement s’interroger sur les causes réelles et profondes de cette opportune amélioration de la qualité de l’air constatée sur presque tout le territoire (impact de la météo, de la baisse d’activité économique, du rajeunissement naturel du parc automobile, etc.), et aussi sur la transformation de grandes agglomérations en « sanctuaires » verts fermés aux « pollueurs » extérieurs…
Disons plutôt le ralentissement du calendrier des ZFE, dû notamment au renouvellement naturel du parc automobile. Il reste maintenant 2 ZFE "strictes", qui sont Paris et Lyon.La fin des ZFE ?
Je ne comprends pas trop cette remarque.A noter l'absence dans ce top 40 de la honte de la ligne régionale la plus empruntée du pays : Lyon-Saint-Etienne[/i]."
Je vois deux éléments notables quant à une liaison TGV directe entre Lyon et Bordeaux par le sud.Pour l'ouest c'est une bonne nouvelle. On pourrait avoir une liaison LGV Lyon Bordeaux via Toulouse (sans correspondance à Paris) en moins de 5h d'ici 2030.
https://tribunedelyon.fr/transports/met ... e-du-jour/Métro B à l’arrêt : Keolis se justifie après la grosse panne du jour
Nouvelle journée de galère pour les utilisateurs du métro B. En effet, la ligne n’a circulé à partir de 8h ce jeudi 12 septembre, qu’entre Stade de Gerland-Le LOU et Charpennes Charles Hernu. Dans un communiqué, Keolis a tenu à expliquer les raisons de cette panne. « Des essais d’évolution du système de pilotage automatique de la ligne B ont été réalisés la nuit dernière par l’industriel. A l’issue de cette intervention, un défaut sur l’organe central du pilotage automatique est apparu, empêchant la mise en exploitation de la ligne B », indique l’opérateur privé de transport public de voyageurs.
« Les équipes TCL, en lien avec les équipes de l’industriel sont rapidement intervenues pour relancer le système de pilotage automatique. En parallèle, chaque rame a dû être réinitialisée et préparée manuellement par les équipes techniques (…) À 12h58 l’exploitation a pu reprendre normalement sur l’ensemble de la ligne », conclut Keolis, présentant ses excuses aux voyageurs impactés par les désagréments.
A noter que cette station est souterraine, comme on le voit sur la vidéo de l'article, et que ça à l'air bien enfumé et confus .L’accident s’est déroulé dans l’après-midi à la station de la gare centrale. La maire de la ville, Jeanne Barseghian, a fait savoir que d’après les premières informations « il y a eu un choc frontal, brutal, entre deux trams, après une marche arrière » de l’un d’entre eux. Le parquet a écarté un acte volontaire.
Lyon. TER, TCL : ces communes sont "oubliées", un expert alerte
L'agglomération de Lyon jouit du plus grand réseau de transports en commun en France après celui de Paris, mais tout n'est pas rose et un expert dénonce des "territoires oubliés".
Les projets de transports en commun se multiplient dans la métropole de Lyon, mais certains territoires sont « oubliés » lors de ce mandat, notamment l’ouest lyonnais et le Val de Saône au nord selon Etienne Faugier, maître de conférence en histoire contemporaine à l’université Lyon 2 et spécialiste en histoire des mobilités.
Le réseau TCL est le meilleur de France après Paris, mais améliorer l’offre de transports en commun reste un enjeu majeur pour réduire la circulation automobile. Cet expert livre son analyse et des éléments de réponse.
Bus à haut niveau de service (BHNS) entre Part-Dieu et Sept-Chemins, tram T9, T10, navettes fluviales… Le Grand Lyon engage de nombreux projets qui visent à améliorer la mobilité de ses administrés. Des solutions qui « restent hyper-centrées », critique toutefois Etienne Faugier.
"Il faut en finir, dans les mentalités, avec "le petit Lyon". Élus comme habitants doivent penser à plus grande échelle, car on vit sur un territoire beaucoup plus vaste depuis déjà une trentaine d'années, sur nos loisirs comme notre travail." ( Etienne Faugier)
Dans l’ouest et le nord de Lyon, des territoires « oubliés » en matière de transport en commun lors de ce mandat, l’offre de bus est très étendue. « Ce qui pèche, c’est la fréquence, mais dans ces zones, des BHNS seraient difficiles à rentabiliser. »
Le spécialiste analyse une « inégalité assez criante » entre l’ouest et l’est de Lyon : « On a développé un périphérique et des TCL à l’est, là où, pour l’ouest, on a réfléchi à terminer le périphérique au 21ᵉ siècle seulement avec l’Anneau des sciences. »
Un manque de projets structurants au nord
Le BHNS de 28 km entre Lyon et Trévoux (Ain), créé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, sera lancé en 2030. Mais d’ici là, aucun nouveau projet structurant pour le nord de Lyon et le Val de Saône, mis à part la création d’un nouveau parking-relai au niveau de la gare de Saint-Germain-au-Mont-d’Or par la Métropole. « C’est bien, mais ça ne suffira pas », estime le spécialiste.
« Je pense qu’il nous faut un retour du train bleu [ce tramway qui circulait entre Lyon et Neuville-sur-Saône fermé en 1957, NDLR]. Il existe tout un patrimoine ferroviaire latent, pourquoi ne pas reprendre ces axes délaissés pour les rendre structurants ?
Le dernier kilomètre pose problème
Interrogé, l’adjoint aux Mobilités de Neuville-sur-Saône Vincent Alamercery se dit « très satisfait » du nouveau corridor-bus livré par la Métropole en 2023. « L’offre est assez riche le long de la Saône, contrairement aux hauteurs. Ce qui pose problème, c’est le dernier kilomètre », celui qui sépare la gare du lieu de travail ou de résidence.
" Il faut travailler sur les dessertes de bus locales : avec une fréquence si basse, ce n'est pas une solution. Arrivé à la gare TER d'Albigny-Neuville, comment se rendre aux lieux d'activités ? C'est quelque chose qui reste à régler." (Vincent Alamercery, 2e Adjoint au maire de Neuville-sur-Saône )
Le réseau ferroviaire sous-exploité ?
Pour ce dernier, les investissements de la Région Auvergne-Rhône-Alpes sur le réseau ferroviaire devraient être multipliés. « C’est le moyen de transport le plus efficace et le plus pratique pour se rendre à Lyon, mais il est victime de son succès. On demande des trains plus longs, ils sont saturés en heure de pointe. »
Vincent Alamercery réclame notamment une fréquence améliorée et des amplitudes horaires étendues en soirée. « Le matériel est vétuste, les retards sont fréquents, une bonne partie de la ligne reste à électrifier… Il reste énormément à faire et les investissements de la région ne sont clairement pas suffisants. »
« On a aussi droit à des aménagements vélo et on voit l’usage exploser lorsqu’ils sont qualitatifs et sécurisés », assure l’élu.
Des difficultés à l’ouest
À l’ouest de Lyon, « où les élus ne semblent pas tous être d’accord avec les mêmes projets », le Tramway express de l’ouest lyonnais (Teol) annoncé pour 2032 est le seul grand projet prévu après l’abandon du métro E et du téléphérique Lyon – Francheville. « Quel que soit le scénario en surface, il ne pourra pas s’intégrer à la ville », réagissait Pascal Charmot, maire de Tassin-la-Demi-Lune.
Le Teol s’impose bien que « certains n’en veulent pas, peut-être par peur d’augmentation du foncier ou de leur population », rapporte Etienne Faugier.
Cette solution semble être la plus agile, bien moins chère qu'un métro. On est déjà en train de dire qu'on pourrait prolonger ce tramway jusqu'à Craponne, c'est bien de voir que ce projet pourra être pensé plus largement. Le réseau de bus pourrait être ré-articulé autour de cette infrastructure structurante avec des BHNS pour le relier à différentes communes. ( Etienne Faugier)
Un rejet des transports en commun ?
Pour Etienne Faugier, ça ne fait pas de doute : « Les habitants de l’ouest lyonnais ne remontent pas forcément un besoin de davantage de transports. La culture du déplacement y est majoritairement automobile et dans son histoire, il y a eu un rejet des transports en commun qui persiste aujourd’hui. »
Etienne Faugier appelle l’ouest de Lyon à « sortir de sa bulle ». Pour l’expert, la difficulté à le faire pourrait trouver des raisons dans « une peur de la population marginale apportée par ces aménagements. Cette idée existe depuis plusieurs décennies, plusieurs siècles ».
Un lien à renforcer avec les TER : « C’est l’avenir »
Pour ce faire, le spécialiste n’a aucun doute concernant la marche à suivre. « L’avenir est là : il faut une carte d’abonnement commune pour un forfait TER – TCL. Il faut qu’autant la Région que la Métropole fassent un geste envers les populations. » Un avis que l’élu neuvillois partage.
Les discussions sont totalement à l’arrêt et le dossier des Serm, ces projets de trains métropolitains pour un RER Lyonnais comme à Paris, n’avance pas.
« C’est pourtant le modèle idéal. Les richesses sont concentrées dans les métropoles et ça devient de plus en plus compliqué d’y accéder avec la ZFE, la piétonisation, les pistes cyclables… Il faut penser le territoire à l’échelle du département, voire plus loin », prévient Etienne Faugier. Vincent Alamercery acquiesce : « Ce serait un incontournable pour avoir un réseau efficace. En attendant, ce sont les habitants qui trinquent. »
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