Entente illégale Kéolis / Véolia / Transdev
Publié : 14 août 2010, 13:45
Une information est passée relativement inaperçu, et pourtant elle n'est pas sans soulever beaucoup de question.
La commission de le concurrence avait infligé des amendes à trois groupes (kéolis, véolia et transdev) pour entente illicite sur le marché des transports urbains en France entre 1994 et 1999.
Les directions de ces trois opérateurs avaient fait appel en espérant gagner à travers un nouveau jugement.
Le 15 juin 2010, la cour d'appel de Paris a rendu un arrêt condamnant les trois opérateurs. Cet arrêt démontre que les trois groupes se sont régulièrement réunis pour mettre en place des stratégies communes ayant pour leitmotiv « je t’échange Rennes contre Nice». Cette pratique de répartition des marchés de Transports Urbains et Scolaires concernent plus d’une trentaine de collectivités.
Les juges ne se sont pas laisser compter « fleurette » et les ont condamnés à payer 12 Millions d’euros d’amendes (5 pour VEOLIA, 4 pour KEOLIS, 3 pour TRANSDEV), mettant ainsi un point final à une procédure qui aura durée 10 ans.
D’habitude très prolixe, les trois groupes n’ont pas souhaité s’exprimer sur cette décision de justice. De plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer cette pratique qui porte gravement atteintes aux conditions d'attribution des DSP, lors des appels d’offres car ne permettant pas aux Autorités Organisatrices d’appréhender de manière « honnête » le coût du transport public pour la collectivité.
Dire que les méthodes utilisées ont « spoliées » les usagers d’un service public de qualité est un euphémisme car ils ont été les « otages » d’un système qualifié de mafieux par le tribunal.
Aujourd’hui des voix s’élèvent, dont celle de représentant du GART (Groupement des Autorités Responsables des Transports) pour nous expliquer que se sont des « méthodes du passé » et que « ces pratiques ne peuvent plus avoir cours ». A qui veut-on faire croire cela ?
Les groupes qui se sont répartis les réseaux durant des années de manière condamnable et condamné continuent de gérer des entreprises de transports public, obtenant même des renouvellements de délégation de gestion de la part des Autorités Organisatrices, comme si de rien n’était ! (CF --> Lyon)
A priori les loups ne se mangent pas entre eux puisque le schéma classique perdure, a savoir: KEOLIS, VEOLIA, TRANSDEV sont toujours présents pour faire du « business », les représentants des Autorités Organisatrices sont présents pour parfaire leurs carrières politiques et les usagers/contribuables/électeurs pour payer et voter afin que rien ne change. ::)
La commission de le concurrence avait infligé des amendes à trois groupes (kéolis, véolia et transdev) pour entente illicite sur le marché des transports urbains en France entre 1994 et 1999.
Les directions de ces trois opérateurs avaient fait appel en espérant gagner à travers un nouveau jugement.
Le 15 juin 2010, la cour d'appel de Paris a rendu un arrêt condamnant les trois opérateurs. Cet arrêt démontre que les trois groupes se sont régulièrement réunis pour mettre en place des stratégies communes ayant pour leitmotiv « je t’échange Rennes contre Nice». Cette pratique de répartition des marchés de Transports Urbains et Scolaires concernent plus d’une trentaine de collectivités.
Les juges ne se sont pas laisser compter « fleurette » et les ont condamnés à payer 12 Millions d’euros d’amendes (5 pour VEOLIA, 4 pour KEOLIS, 3 pour TRANSDEV), mettant ainsi un point final à une procédure qui aura durée 10 ans.
D’habitude très prolixe, les trois groupes n’ont pas souhaité s’exprimer sur cette décision de justice. De plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer cette pratique qui porte gravement atteintes aux conditions d'attribution des DSP, lors des appels d’offres car ne permettant pas aux Autorités Organisatrices d’appréhender de manière « honnête » le coût du transport public pour la collectivité.
Dire que les méthodes utilisées ont « spoliées » les usagers d’un service public de qualité est un euphémisme car ils ont été les « otages » d’un système qualifié de mafieux par le tribunal.
Aujourd’hui des voix s’élèvent, dont celle de représentant du GART (Groupement des Autorités Responsables des Transports) pour nous expliquer que se sont des « méthodes du passé » et que « ces pratiques ne peuvent plus avoir cours ». A qui veut-on faire croire cela ?
Les groupes qui se sont répartis les réseaux durant des années de manière condamnable et condamné continuent de gérer des entreprises de transports public, obtenant même des renouvellements de délégation de gestion de la part des Autorités Organisatrices, comme si de rien n’était ! (CF --> Lyon)
A priori les loups ne se mangent pas entre eux puisque le schéma classique perdure, a savoir: KEOLIS, VEOLIA, TRANSDEV sont toujours présents pour faire du « business », les représentants des Autorités Organisatrices sont présents pour parfaire leurs carrières politiques et les usagers/contribuables/électeurs pour payer et voter afin que rien ne change. ::)