La différence du prix par rapport à la surface urbaine consommée ? pas sûr que ce soit inabordable, la solution fibre de verre étant un système pouvant être statique, concentrant la lumière et en la faisant passer par quelques canalisations de taille et d'emprise réduite, alors que le patio, pour fonctionner, doit s'inscrire dans un rapport hauteur / profondeur / largeur d'ouverture proche du cube pour une performance maxi. Ce qui rend compliqué les insertions de patios dans certains cas, s'il n'y a plus de place pour la rue par exemple...
J'aime bien le principe de la fibre. En plus, la lumière issue de ce procédé est "orientable", canalisable ET modifiable : on peut la diriger, la fragmenter, la colorer, jouer sur l'intensité en temps réel, etc.
Il y a interaction possible avec elle, alors que le patio est un système passif. Performant, certes, mais passif.
Application directe pour le métro, en apportant cette capacité à la modulation... pour un coût de fonctionnement quasiment nul.
Bien évidemment, l'analyse "économique" du fonctionnement ne peut se comprendre qu'avec une logique de coût global, installation + coût de fonctionnement sur une période, à rapprocher du coût installation + coût de fonctionnement et d'entretien + coût du relamping + consos énergétiques d'une installation / architecture conventionnelle (avec tubes fluos et consorts

).
Forcément, le cout d'installation "conventionnel" est toujours perçu comme "le moins cher" parce "qu'éprouvé"... même si ça coute un bras par la suite !
Perso, je suis fan, et je vois une application directe du procédé : l'éclairage fonctionnel ET artistique des tunnels du métro de Lyon, avec son beau béton des parois qui est propre, lui, contrairement à d'autres réseaux...
et pour éviter les intrusions, les technologies sont déjà présentes.
D'ailleurs, si quelqu'un veut me confier une mission de maîtrise d'oeuvre, je suis partant !
