Merci pour ces références.
@phili_b : Ce que tu as mis après édition explique - je pense - l'évolution des mots comme "snowboard". Même si la plupart des Français savent ce que "snowboard" veut dire, ils l'utilisent comme un emprunt. Cet emprunt devient alors un "tout". Le phénomène de réduction du mot pour ne garder qu'un des anciens mots composés (ou préfixe / suffixe) est assez fréquent. On parle de "vélo", de "cinéma" (voire "ciné") ou de "photo" alors que, pris séparément, ces mots "tronqués" ne traduisent plus exactement ce qu'ils sont... mais ça n'a pas d'importance puisque tout le monde comprend !
Lorsqu'un mot est emprunté, il devient donc un "tout" et peut changer de nature. C'est le cas de "camping" en français. ça fait bizarre pour un anglophone... Mais c'est la même sensation que lorsqu'un francophone entend "
Did you sabotage me ?" ! Et ça marche aussi pour singulier / pluriel. Par exemple, voici des emprunts à l'italien de mots pluriels employés au singulier en français et qui finissent par s'accorder "à la française" : "penne", "spaghetti", "panini"...
Bref, pour moi, ça n'est pas grave car ça relève de l’évolution des langues. En revanche, je trouve dommage l'utilisation des faux amis par les francophones, ainsi que l'emploi des points à la place des virgules. Pourquoi ? ça peut poser de vrais problèmes ! Par exemple, une délibération d'une collectivité est un acte administratif. Lorsqu'on écrit 1.000, cela signifie "mille" alors que 1,000 signifie "un". Une subvention de "1,500 €", c'est 1,50€, pas 1.500 €... ça change un peu le sens de la délibération...
P.S. L'exemple n'est pas fictif...